Un site Internet australien propose à des femmes d’exécuter des bijoux à partir de leur lait maternel, de placenta, de cellules souches de sang de cordons, ou de cendres des personnes aimées, mais aussi à partir d’embryons humains surnuméraires issus de fécondations in vitro (FIV). Un nouveau business qui exploite sans scrupules les ambiguïtés entretenues concernant le statut de personne de l’embryon humain.
A l’issue d’un parcours de PMA, les personnes ayant pu mettre au monde un ou plusieurs enfants, doivent décider d’un sort pour leurs embryons surnuméraires conservés dans des cuves d’azote. C’est une question qui hante certains parents quand, une fois leur projet parental réalisé, des embryons créés sont encore « disponibles » à l’implantation en vue d’une grossesse. Une femme expliquait que « ces embryons étaient ses enfants. Congelés ». Mais ces parents n’ont pas toujours les moyens, ou l’envie, de les faire adopter, de les donner à la recherche, ni ceux d’assumer dans le temps leurs « coûts de stockage » élevés.
Une ancienne sage-femme, Amy McGlade, a trouvé une « solution » finale : elle propose d’en faire des bijoux.