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Ca y est. C’est fait. L’Amérique a élu son nouveau président en la personne de Donald Trump qui réussit là son plus beau coup. Tel un phénix renaissant de ses cendres, malgré l’adversité (et surtout les ennuis judiciaires suspendus pour les quatre prochaines années, quelle aubaine…), il réapparait en sauveur d’une Amérique en déclin, divisée en deux camps opposés, mondialistes contre conservateurs, devenu symbole des déclassés, des moins que rien, des sans-dents, broyés par une mondialisation réalisée à marche forcée, lui, l’ancien milliardaire, le super-agent immobilier ultra-médiatisé, télé-réalisé, porté par des supporters pour le moins décalés, vulgarisés à la caricature la plus extrême.
Et nous, benoîtement, naïvement, nous y croyons. C’est certain, il va faire le job. Il va redonner vigueur et courage à des américains en quête d’un renouveau ou plutôt à la recherche de leur identité perdue dans les méandres du wokisme , autrefois triomphante, arrogante, symbolisée par ce dollar dont la démultiplication des billets inondant le monde entier leur a permis de financer depuis 1971 (fin de la convertibilité du dollar en or) leur économie sur le dos de la planète.
Elu avec un slogan de quincaillier (« Trump will fix it »), il y a comme une sorte d’aveu caché dans les difficultés rencontrées aujourd’hui par l’ex-puissance économique numéro 1. Et surtout un début de réponse sur les mesures-pansements destinées à redonner du clinquant à une Amérique frisant la sécession. Aucun problème de fond évoqué dans cette campagne de riches faite pour les riches et financé par eux (19,5 milliards de dollars, excusez du peu…). Du marketing, de la comm », encore de la comm’, toujours de la comm’.
Et nous, français, qu’avons nous à craindre ou espérer dans le retour du grossier péroxydé ? D’un point de vue sociétal, la réaffirmation de valeurs morales fortes ancrées dans la famille traditionnelle devrait signer la fin de partie du délire LGBTQ+. Au niveau international, il s’est engagé à stopper la guerre en Ukraine en 24 heures, onéreuse pour son pays et tellement éloignée de leur préoccupation locale du moment. Les moyens employés pour y parvenir sont encore inconnus à ce jour mais il a démontré dans le passé combien il pouvait être imprévisible.
Reste l’aspect économique. Désormais conseillé par Elon Musk, chantre des libertariens qui prônent la liberté individuelle à tout prix (quoiqu’il en coûte comme dirait notre affligeant fondé de pouvoir), Donald va devoir trouver l’équilibre entre un interventionnisme protectionniste (augmentation des tarifs douaniers par exemple) et le débridage d’une activité économique en panne (il a promis de larges exonérations d’impôts). Face à la montée des BRICS et l’émergence d’une bipolarisation du monde dans lequel les européens semblent étrangement absents, la partie sera rude.
A propos d’Europe, le traitement ultra médiatisé et pro Harris de cette campagne confirme si besoin était combien nos autorités politiques et médiatiques envisageaient un tout autre résultat. La déception doit être grande pour nos apprentis progressistes, destructeurs des identités culturelles et des Nations. Le vent tourne…
Un sujet aurait mérité d’être abordé et il aurait été de nature à nous rassurer, nous, défenseurs de la Nation Française. Or ni l’un ni l’autre des candidats au grand barnum électoral américain n’a abordé la question : à quand la fin de l’extra territorialisation du droit américain ?
Car, que je sache, le retour de notre souveraineté ne pourra se faire tant que cette vassalisation juridique nous contraindra.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Président IDNF
Hubert
“Et nous, français”
Étrange pour un patriote de ne pas écrire Français avec une majuscule.
Marcos
Peroxydé ou pas, s’il met fin à la guerre en Ukraine, on pourra lui dire merci
Michel
Croire naïvement et benoîtement que l’on peut défendre efficacement la nation française en persistant à soutenir le régime républicain installé et dominé par la franc-maçonnerie, c’est se bercer d’une illusion mortelle et mortifère.
Seul le retour du roi, lieutenant du Christ sur terre, peut assurer l’avenir de la nation française…
Collapsus
Cette analyse soulève des questions intéressantes car nous sommes là en plein paradoxe américain pour un pays capable (coupable ?) du pire et du meilleur. Mais une chose semble acquise : c’est la victoire des somewhere sur les anywhere, des partisans de la loi naturelle sur les transhumanistes, de la frontière sur le multiculturalisme, de l’humain sur le Progrès, de Platon sur Nietzsche.
Quant à l’extra territorialisation du droit américain, les BRICS devraient vite s’en occuper.
AFumey
On est en droit de s’interroger sur l’ambiguïté permanente de P. Magneron.
Question préalable: est-on bien d’accord sur le commentaire de la politique ‘avortiste’ mondiale par mère Theresa: “si on accepte de tuer l’enfant dans le ventre de sa mère, il n’y a plus de limite au mal qu’on s’autorise” (de mémoire, désolé pour les approximations éventuelles)