Il s'agit de l'abbé Pagès qui anime le site Islam et Vérité, qui a pour objectif de publier des documents multimédia sur l'islam et sur la foi catholique. Extraits :
" Certes, il était légitime pour des catholiques (..) de manifester des réserves au sujet de leur participation aux Assises sur l’islamisation organisées à Paris le 18 décembre 2010 par des associations aussi bien d’extrême gauche que d’extrême droite (..)
L’islamisation de notre pays, à vue humaine inéluctable en raison de l’immigration massive, de la démographie et des conversions, se nourrit non seulement de la trahison des responsables politiques vis à vis de l’héritage national reçu, de l’immigration massive et organisée par les artisans du multiculturalisme au service du marché mondial, mais aussi, comme l’a si bien désigné Oskar Freysinger (…) du vide spirituel de notre Occident n’ayant plus rien d’autre à offrir que l’acquisition du dernier gadget technologique, et de pointer l’affadissement de la foi de l’Eglise (…)
Il était touchant et porteur d’espérance de constater qu’en ce rassemblement de traditionnels ennemis de l’Eglise, réunis ce jour-là pour refuser leur islamisation, on déplorait que le sel donné par l’Eglise n’ait plus de goût (Mt 5.13)… comme s’ils percevaient d’instinct la vérité de cette parole du bienheureux Charles de Foucault au sujet des Français d’Algérie : “Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens. … tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français.” (Lettre à René Bazin, 1916)…
Pour ma part, j’y suis donc allé et je l’ai pas regretté, aussi bien au regard de l’excellente ambiance que j’y ai trouvée que de la qualité de nombre des discours prononcés (…) Je ne parle évidemment pas des discours des partisans de l’avortement ou de l’homosexualité. Mais justement, être là a permis à une partie de l’assemblée de huer le discours d’une oratrice vantant le droit à l’avortement, de sorte que Pierre Cassen, principal organisateur de ses Assises, (ancien ?) membre de la Ligue communiste révolutionnaire, a bien été obligé de reconnaître dans son discours de conclusion que la question de l’avortement pourrait encore faire l’objet d’un débat. Autrement dit, ce qui pour l’extrême gauche était une victoire historique de la Révolution ne l’était plus forcément… N’est-ce pas déjà beaucoup ?! (…)
Il est urgent d’oser dire que l'islam n'est pas une religion, mais un système politique totalitaire et d’autant plus démoniaque qu’il se pare de l’autorité suprême de Dieu pour mieux s’imposer ! Imposer la foi est en contradiction avec la dignité humaine parce qu’en contradiction avec la nature même de l’acte de foi qui ne peut être qu’un acte de liberté (…)
Bref, Dieu se sert de la venue de l’islam pour permettre à notre peuple de retrouver son âme… La moisson est très abondante, mais les ouvriers, les saints ouvriers, sont peu nombreux…"
PK
« Il est urgent d’oser dire que l’islam n’est pas une religion, mais un système politique totalitaire et d’autant plus démoniaque qu’il se pare de l’autorité suprême de Dieu pour mieux s’imposer ! »
Bravo, bravo, bravo : il faut le dire, le redire et le redire : c’est le nœud du problème…
Toute « solution » qui n’en tiendra pas compte est vouée à l’ÉCHEC !
gangan
Bon et bien on est voué à l’échec alors !
parce que c’est TROP VRAI pour que les gens le croient !
Arguments appuyés par l’Evangile j’aime beaucoup !
JCMD67
Qui a importé le mahométisme en occident ? Qui a créé des associations pour museler les occidentaux ?
dominique
Bref, Dieu se sert de la venue de l’islam pour permettre à notre peuple de retrouver son âme… La moisson est très abondante, mais les ouvriers, les saints ouvriers, sont peu nombreux…”
le voila le noeud du problème, nous avons besoin de saints, c’est urgent,…alors, on s’y met tous sérieusement ?
LB
Il est urgent de dire que l’Islam comme toutes les fausses religions ont le démon pour auteur : “Qui n’est pas avec Moi est contre Moi”. Il est urgent de dire que le judaïsme est périmé, que les vrais israélites, les fils de la promesse sont les catholiques.
PG
Intéressant témoignage, particulièrement sur la nécessité de retrouver le goût du sel évangélique, particulièrement pour les catholiques, face à l’islam.
Mais pas d’accord sur l’affirmation selon laquelle l’Islam ne serait qu’un totalitarisme, et pas une religion : tous les totalitarismes sont tombés au bout de qq décennies, mais précisément l’islam existe et tient depuis le 7 ème siècle, avec des périodes de recul, mais aussi d’expansion, mais sur une durée qui démontre que ce n’est pas qu’un système politique.
La monarchie française, qui n’était pas un totalitarisme, a duré moins longtemps.
A force de vouloir situer l’Islam au plus bas niveau, pour mieux justifier qu’on le combatte, le risque est d’être en dehors de la réalité et donc de devenir inefficace dans le but recherché.
Ce n’est pas trahir cet objectif que de reconnaitre que l’islam est une religion, mais qui véhicule un totalitarisme politique et social supérieur à beaucoup d’autres qui n’en sont pas exemptes (Hindouisme par exemple).
Jules MONNEROT disait que le communisme est l’islam du XXème siècle, mais il n’avait pas dénié le caractère religieux de l’islam, le communisme étant une religion séculière, un culte de l’état ou de la communauté, comme tous les totalitarismes. Or il n’y a pas que cela dans l’islam, c’est une évidence : l’islam contient du sacré, et dans sa négation du Salut, qu’il a repris du judaïsme, il rend hommage au Dieu unique.
Cassianus
Si la vraie religiosité s’oppose à tel ou tel “système politique totalitaire”, c’est parce qu’elle comporte des idées politiques. Et s’il est licite et souhaitable que la vraie religiosité prenne la place de la fausse religiosité, la philosophie politique qui fait bloc avec elle est aussi, nécessairement, conquérante et totalitaire.
Prenons le cas du christianisme, quand il est considéré à la fois comme vraie religiosité et allié naturel des idées démocratiques : le lien entre le christianisme et la démocratie ne fait-il pas que la démocratie, en tant que système politique, paraisse et soit objectivement une extension, dans le domaine politique, d’une doctrine religieuse révélée ? Et si la démocratie est, en quelque sorte, de droit divin, à cause du soutien qu’elle a généralement dans la chrétienté pour ce qu’elle a, semble-t-il, de plus chrétien que, mettons, le fascisme, comment pourra-t-on éviter que la démocratie se présente à ses adversaires islamistes comme une autre forme (fausse) de théocratie et comme une autre forme (fausse) de totalitarisme politique ?
Ceci pour dire que l’Islam ne peut pas être condamné en tant que “système politique totalitaire”. Car, derrière une façade neutre religieusement, l’anti-islamisme ne serait, comme le dénoncent les islamistes, qu’une croisade chrétienne contre l’Islam. Et cela, à cause de la connivence entre le christianisme et l’anti-totalitarisme politique, si caractéristique de la pensée démocratique.
Je crois qu’un chrétien ne doit pas chercher de justification à son anti-islamisme dans une espèce de culte de la démocratie ou de la laïcité, qui est, de toute façon, un sous-produit de la culture chrétienne. Si les chrétiens sont contre l’Islam, ce ne peut être que pour une raison explicitement religieuse : parce que le Coran est opposé aux vérités essentielles de la révélation chrétienne. Le Coran nie la divinité du Christ. Cela, tout seul, suffit à faire de Mahomet un Antichrist, et de ses disciples, des suppôts de Satan.
albin
Bravo.
Vide spirituel ?
Les églises sont vides et ne demandent qu’a être remplies.
Pour cela il faut changer une rhétorique qui a conduit à cette situation.
V.II devait ouvrir les fenêtres , pas fermer les portes.
SD-Vintage
J’espère que Mgr Vingt-trois nous lit
brennou
Le catholicisme est l’expression des desseins de Dieu. Il a donc des répercussions tant dans le plan surnaturel que naturel. L’islam, lui aussi intrinsèquement pervers en ce qu’il s’oppose au Dieu réel, introduit donc des désordres aussi bien d’un point de vue religieux (surnaturel) que politique (naturel). On doit donc le combattre dans ces deux domaines qui devraient se conforter l’un l’autre.
Lire Laurent Lagartempe et Joseph Faddell, ilssont lumineux sur le sujet.