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L'Assemblée a adopté le principe d'une "clause de conscience" pour les soignants et les chercheurs amenés à travailler sur les embryons et cellules souches, mais n'a pas retouché en commission au principe d'interdiction de la recherche, sauf dérogations expresses.
"Aucun chercheur, aucun ingénieur, technicien ou auxiliaire de recherche quel qu'il soit, aucun médecin ou auxiliaire médical n'est tenu de participer à quelque titre que ce soit aux recherches sur des embryons humains ou des cellules souches embryonnaires autorisées", indique le texte de cet amendement UMP/NC adopté dans la nuit de mercredi à jeudi par la commission spéciale de révision des lois de bioéthique à l'Assemblée.
Les auteurs de l'amendement ajoutent qu'il s'agit là d'une "nécessaire évidence" (…)
Il est heureux et effectivement évident que les chercheurs, ingénieurs, techniciens ou auxiliaires de recherche ne soient pas obligés de détruire des embryons dans le cadre de recherches. Mais une clause de conscience, ce n'est pas suffisant car des centaines voir des milliers d'embryons vont être détruits à des fins "scientifiques" par des chercheurs sans scrupule ni morale.
En effet, les dérogations vont être renouvelées alors qu'elles avaient été accordées essentiellement à deux conditions : que les recherches sur les embryons permettent d'obtenir des avancées thérapeuthiques majeures et qu'aucune autre solution ne permette n'y arriver. Ces deux conditions n'ont jamais été remplies : aucune avancée thérapeuthique n'a été obtenue et surtout les travaux récents sur les cellules souches adultes reprogrammables sont bien plus prometteuses.
Cette clause de conscience aura le mérite, si elle adoptée au final, de protéger les chercheurs et soignants mais malheureusement pas les embryons !
Sancenay
à lire de près le vrai-faux débat comparable sur l’euthanasie, on comprends parfaitement que des amendements du genre sont destinés à “faire , momentanément, passer la pilule” si j’ose dire car il y est clairement dit par exemple , qu’il faudra , notamment “au nom de la révolution ” (sic) “aller encore plus loin”.
Faut-il encore le répéter que les mêmes clones “d’idéologues” acharnés nous resservent les mêmes recettes, les mêmes ruses de guerre contre l’humanité sanctuarisée . Et, lorsque des élus lucides et responsables osent parler ,fusent alors les mêmes invectives haineuses, au nom de la tolérance et de la compassion bien entendu puisqu’en aucun cas, il ne s’agit évidemment de business, puisque, chacun sachant que , dans le milieu, le conflit d’intérêt n’existe pas !
Il sera toujours temps plus tard ,une fois que les idiots utiles auront donné dans la combine ( en ce sens le catho “tolérant” est un allié commode …très recherché dans cette chasse à l’homme)”, il sera toujours temps d’organiser la chasse aux récalcitrants comme il est fait aujourd’hui dans les avortoirs mondains!
lebourg
De toutes façons ils feront comme ils veulent ! Savez vous pour quel crime peut etre puni de, tenez vous bien, 3O, trente ans de réclusion criminelle et 7 5OO OOO e d’amende? Celui qui aura mis en oeuvre une pratique eugénique tendant à l’organisation de la sélection de personnes. art. 214-1 du code pénal. On se demande bien quel action était visée. Le tri embryonnaire correspond à cela, non? L’article date de 2OO4 et s’adressait sans doute aux pratiques appliquées pendant les-heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire. Depuis il y a eu l’ouverture du commerce des fiv et comme ils savent qu’en face il n’y a plus rien, ou des gens qui ont peur de leur ombre…
C.B.
Absoudrait-on le nazisme s’il avait introduit dans ses pratiques une “clause de conscience pour l’extermination des Juifs” en précisant qu’aucun … n’était tenu de participer à la solution finale?