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Culture de mort : Avortement / L'Eglise : Le Vatican

Une Constitution contraire à la vie

Une Constitution contraire à la vie

Massimiliano Menichetti, responsable des titres Radio Vatican et Vatican News, signe un éditorial sur Vatican News à propos de l’inscription de l’avortement dans la Constitution française. Selon La Croix, il s’agit d’une prise de position officielle de la diplomatie du Saint-Siège. Extrait :

[…] «L’avortement est un meurtre», a clairement déclaré François aux journalistes sur le vol de retour de Slovaquie en septembre il y a trois ans. Comment est-il possible de juxtaposer dans la charte fondamentale d’un État le droit qui protège la personne et celui qui sanctionne sa mort? Nous vivons dans une société technologiquement avancée, informatisée et connectée. La croissance de l’être humain dès sa conception n’est plus un secret depuis des décennies.

Nous utilisons des mots tels que pré-embryon, embryon, nourrisson, enfant, adolescent, adulte, personne âgée pour indiquer des stades de développement dans lesquels le nombre de cellules change, dans lesquels l’aspect cognitif, le besoin d’assistance, évolue mais il s’agit toujours d’une personne. «Est-il juste de tuer une vie humaine pour résoudre un problème? Est-il juste d’engager un tueur à gages pour tuer une vie humaine?», a demandé le Pape, s’adressant encore aux journalistes sur le vol retour de Bratislava à Rome. Une société ne se mesure pas à ses interdits, mais à sa capacité d’aimer, et «la liberté grandit avec l’amour», a expliqué François dans sa catéchèse lors de l’audience générale du 20 octobre 2021, «avec l’amour que nous voyons dans le Christ, la charité: c’est l’amour vraiment libre et libérateur». Les évêques français, au début du processus parlementaire, ont exprimé leur inquiétude face à cette modification de la Constitution et ont réaffirmé que toute vie est un don, un don fragile et précieux, infiniment digne, à accueillir et à servir depuis son commencement jusqu’à sa fin naturelle.

L’humanité a toujours condamné toute théorie eugénique, mais les embryons continuent d’être manipulés et sélectionnés comme s’ils étaient des matériaux et non des personnes. Dans ce contexte, l’avortement est à la fois prémisse et conséquence. Étrangement, c’est comme si nous n’étions plus capables de voir, d’être libres, de donner, d’aider. Dans un monde meurtri par tant de violence, il semble difficile de construire une bonne stratégie globale d’accueil et de soutien, de pouvoir allouer des fonds, de l’attention, de l’amour aux femmes qui vivent une grossesse difficile, aux enfants portés dans leur ventre. De nombreuses vies seraient pourtant sauvées, comme le démontre l’activité des Centri di aiuto alla vita italiens (Centres de soutien à la vie), si les femmes étaient soutenues sur les plans économique, juridique, psychologique, religieux et social, au moment dramatique où l’avortement semble être la seule solution.

“Nous nous enfermons souvent dans des oppositions politiques ou idéologiques stériles, mais le défi est de voter des lois et de modifier des constitutions avec des propositions de vie et non de mort. Des investissements et des mesures pour renforcer les structures et les réalités capables d’assumer le poids de la souffrance, de la peur, des situations extrêmes et dramatiques.”

Aider, c’est aimer, c’est être libre de choisir. Et cet horizon fraternel, qui prend en charge l’autre, la personne, construit des sociétés qui ne se résignent pas, mais marchent vers une authentique culture de l’accueil, du partage et de la paix.

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3 commentaires

  1. Pourquoi ne parle-t-on jamais de la dimension sacrificielle du culte sataniste qu’est l’avortement, comme atteinte à la volonté de Dieu, les plus innocents étant les plus proches de Dieu ? La guerre en cours est une guerre entre le bien et le mal, entre les hommes de bonne volonté et les satanistes, destructeurs de la Création. Tout est lié, la disparition de l’agriculture et le rachat des terres par les multinationales, les fausses pandémies, les mensonges, le soutien aux nazis d’Ukraine (Azov et Cie), la volonté de créer des guerres, les détournements de fonds publics vers des objectifs contraires au bien commun……

  2. “L’avortement est un meurtre.”, a déclaré le pape François.
    Nous voilà rassurés, pour l’instant, sur la constante sollicitude de l’Église envers les enfants à naître.
    Mais, face au nombre impressionnant d’avortements à l’échelle planétaire, et donc de meurtres, je m’étonne de l’absence d’une grande encyclique à ce sujet. Dénoncer la crise environnementale dans “Laudato si” et sa suite “Laudate deum”, c’est sans doute bien. Dénoncer le génocide de l’avortement qui fait bien plus de victimes que le réchauffement climatique, c’est mieux.
    Qu’attend l’Église pour dénoncer fermement l’injustice faîte aux enfants à naître, mais aussi aux femmes en détresse : « Est-il juste de tuer une vie humaine pour résoudre un problème ? Est-il juste d’engager un tueur à gages pour tuer une vie humaine ? »
    Messeigneurs les évêques, chers prêtres et vous tous les religieux et religieuses consacrés, un peu de courage pour dénoncer le mal du siècle.

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