Et après ils nous parlent de "liberté de choix" :
"Une employée d'une crèche privée de la préfecture d'Aichi dans le nord du Japon a été réprimandée par son patron pour ne pas avoir respecté le calendrier de grossesse de son entreprise. En effet, la crèche a un système de rotation au nom duquel chaque salariée bénéficie d'une période pendant laquelle elle peut se marier ou tomber enceinte. Normalement… chacune doit attendre son tour. Le mari de l'employée réprimandée, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a écrit une lettre ouverte dans le journal Mainichi Shimbun pour dénoncer cette situation:
«Le directeur de la crèche où elle travaille avait déterminé un ordre dans lequel les travailleuses pouvaient se marier ou tomber enceinte, et selon une règle tacite, chacune devait attendre et ne pas prendre la place d'une employée plus haut placée.»
Le couple a eu un entretien avec le directeur au cours duquel il s'est excusé de cette grossesse. Le mari révèle que sa femme a malgré tout été réprimandée sur son lieu de travail pour son supposé «égoïsme». Selon lui, cet incident montre à quel point la société japonaise demeure «rétrograde». […]"