Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Une jeune fille de 15 ans est hospitalisée dans l’unité de
réanimation de l’hôpital Federico Abete de Buenos Aires, victime d’une
septicémie à la suite d’un avortement autorisé dans le cadre de la
jurisprudence argentine. On ne sait pas si elle survivra.Voilà donc un avortement « sûr et légal », comme ils disent, pratiqué
dans un hôpital public avec toutes les garanties requises, qui tourne
mal et qui risque de coûter la vie à sa « bénéficiaire ». […]On a là une sorte d’affaire Savita à l’envers. Le monde entier s’est
indigné en affirmant, sans preuve d’ailleurs, que cette jeune femme
indienne ne serait pas morte de septicémie si elle avait pu bénéficier
d’un avortement alors qu’elle était en train de faire une fausse couche.
On accusé la loi pro-vie irlandaise d’être à l’origine de son décès et
dans la foulée, l’Irlande s’apprête à créer des exceptions où
l’avortement sera dépénalisé, sous la pression des organisations
internationales et des grands médias.A Buenos Aires, une jeune fille qui aurait pu garder la santé si sa
grossesse avait été correctement suivie, et qui aurait pu garder son
enfant ou le confier à l’adoption, est gravement malade à cause d’une
loi autorisant l’avortement. Elle est victime d’une septicémie – comme
Savita – que l’avortement n’a ni soignée ni empêché de progresser, mais a
au contraire semble-t-il causée. Si elle survit, ce sera avec des
séquelles irréversibles. Et comble d’inhumanité, au nom sans doute de la
confidentialité de l’avortement, ses proches n’ont pas été mis au
courant. Y a-t-il une mobilisation médiatique mondiale pour dénoncer ces
lois et ces pratiques de mort ? Evidemment non."