Marie de Hennezel est interrogée dans Famille Chrétienne à propos d'une future loi sur la fin de vie, annoncée par François Hollande. Extraits :
"Quels sont les risques d’une légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté ?
Les risques ne seront pas perceptibles tout de suite. Mais tous les juristes le disent, une loi se contourne très vite. En Belgique, la loi votée pour les cas exceptionnels est devenue un droit puis une norme.
Elle s’est banalisée. Imaginer que l’on se limitera simplement à
proposer le suicide assisté à des personnes qui le demanderont librement
– mais seront-elles vraiment libres ? – est utopique. […]Les promoteurs d’une aide active à mourir disent que l’euthanasie offre une « belle mort ». La réalité est pourtant tout autre.
Ce
rituel mis en scène n’est le fait que d’une petite minorité. La grande
majorité des gens âgés, seuls, abandonnés ou ressentant un sentiment
d’abandon, ne bénéficieront pas de cette « belle mort
» que les partisans d’une aide active à mourir décrivent. Ils
s’éteindront seuls, d’une manière assez sordide même. Le lobby pour le
choix de décider de sa mort est porté par une petite minorité
d’intellectuels, qui veulent avoir la maîtrise de leur vie et de leur
mort. La grande majorité des Français ne demande pas ça. Ils veulent ne pas souffrir, mais être entourés d’amour, être touchés, être dans leur lit et pas à l’hôpital. […]"
Fleur
“En Belgique, la loi votée pour les cas exceptionnels est devenue un droit puis une norme.”
C’est exactement ce qui s’est passé en France, pour l’avortement, avec la loi Veil qui entendait n’être qu’une “dépénalisation” de cet acte monstrueux.
Puis la banalisation a créé le droit, concrétisé par la loi Aubry de 2001… Et aujourd’hui, l’avortement est bien devenu une norme, au point que la première question posée à une femme enceinte par certains médecins est de lui demander si l’enfant est désiré et si elle souhaite le garder !
Il en sera de même pour l’euthanasie. La première question quand on amènera un grand malade à l’hôpital sera de demander si on tient vraiment à le soigner ou si on ne désire pas plutôt l’euthanasier…
Et toujours sur fond de culpabilité : les soins, vous comprenez, coûtent si cher à la collectivité…
C’est malheureusement le dieu fric qui nous gouverne en se faisant passer pour le Dieu d’Amour (faut pas qu’il souffre, faut qu’il meure digne, etc.) !
dd
Merci de nous avoir apporté ce témoignage.
Mme de Hennezel a fait ses preuves en la matière, si je puis dire. Elle voit juste.
Encore un lobby de boboïstes,
égoïstes,
qui veut faire sa Loi,
pour une minorité
qui sait déjà très bien faire toute seule,
des livres ont mis “en avant” cette fin de vie volontaire,
La femme coquelicot (1997)
http://www.liberation.fr/societe/0101433372-la-mere-de-lionel-jospin-a-choisi-sa-mort
http://www.liberation.fr/portrait/0101227588-noelle-chatelet-53-ans-est-universitaire-et-ecrivain-c-est-aussi-la-soeur-de-lionel-jospin-en-toute-independance-l-ame-soeur
Qu’ils(toujours les mêmes) ne viennent pas,
une fois encore,
semer le désarroi et la douleur chez les autres, surtout les plus seuls, les plus âgés en nous imposant cette euthanasie qui dérapera vite, qu’on ne pourra contrôler,
et qui nous concerne TOUS.
Je me souviens, c’était en 1968,
une collègue alors proche de la retraite,
me disait :
“on nous pique tout,
un jour on nous piquera.”
Aujourd’hui je comprends le sens de ses paroles.
DUPORT
Pour s’en convaincre il suffit de regarder la loi sur l’avortement !
On nous a expliqué que c’était pour les pauvres victimes de viols et toutes celles qui ont pas eu de chance et c’est devenu un avortement de confort a échelle industrielle camouflant le meurtre jusqu’à interdire de le dénoncer.
D’où la “violence inouïe” des chaussons de bébé qui réveillent la conscience si difficilement enfouie…
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D’autre part rappelons qu’au sujet des dons d’organes
Il n’est JAMAIS pratiqué de prélèvement d’organe sur un mort !!!!!
L’euthanasie se pratique donc déjà dans le silence des mensonges et des non dits…
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domi
Vous écrivez: “Le lobby pour le choix de décider de sa mort est porté par une petite minorité d’intellectuels, qui veulent avoir la maîtrise de leur vie et de leur mort.”
Mais ce n’est pas la maitrise de leur mort qu’ils veulent avoir, c’est celle de la mort des autres, c’est bien plus pervers et bien pire car eux-mêmes n’ont aucune intention de se laisser euthanasier. Ils comptent bien vivre le plus vieux possible et le plus longtemps possible aux crochets de l’état qu’ils haïssent tant quand il subventionne d’autres qu’eux-mêmes, c à d en fait à nos crochets comme les vieux Giscard, Attali, etc… : http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/hollande-nous-prepare-leuthanasie-pour-tous,28891
Jean-Paul Viaud
Au Canada l’euthanasie est interdite par le code criminel (qui est de juridiction fédérale). Le gouvernement fédéral, actuellement conservateur, refuse de l’autoriser. Mais au Québec nous avons un gouvernement socialiste laïciste (type “fermé”) qui veut l’euthanasie. Comme il ne peut changer le code criminel, il contourne le problème est décrète une loi pour autoriser des “soins de fins de vie”, jouant sur les mots. Il faut savoir que la santé est de juridiction provinciale au Canada. Le gouvernement péquiste socialiste utilise cette technique pour transférer la question sur son terrain constitutionnel (“santé” plutôt que de “code criminel”). Bref, il y a toujours moyens de jouer avec la loi et même, dans le cas canadien, avec la loi fondamentale ( la constitution). Heureusement un front commun médical refuse de se faire imposer un mensonge et affirme au peuple que “soigner, ce n’ est pas tuer”. Malheureusement le gouvernement fédéral ne donne pas l’impression qu’il va demander à la Cour Suprême de bloquer cette violation de la constitution. En plus le gouvernement péquiste veut nous imposer une “charte de la laïcité” (plutôt un charria laïciste) et on a déjà le mariage gay depuis quelques années… Bref, c’est de plus en plus coûteux d’être chrétien ici (ce qui n’est pas une mauvaise chose: il est temps d’accepter le prix à payer).
lève-toi
D’autant mieux qu’il existe des sédatifs de la douleur qui ne sont pas toujours utilisés, justement pour encourager le suicide déguisé, en vue de la damnation du plus grand nombre, ces déments sont des démons.
baroud
Autrement dit “Ceux qui voteront cette Loi seront tout simplement “des ASSASSINS OFFICIELS”
Même cas, même titre pour celui qui un dimanche matin hurlait comme un fou c’est le terme “Il y a des avortoirs dans les hôpitaux il faut s’en servir” cette voix, je ne l’oublierai JAMAIS….c’était celle de François Hollande.