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Une fonction publique pléthorique

Fin 2004, la Fonction publique de l’État, définie comme l’ensemble des ministères et des établissements publics administratifs nationaux ou d’enseignement, comptait 2,57 millions d’agents. En y ajoutant les caisses nationales de sécurité sociale, La Poste, certains établissements publics industriels et commerciaux ou groupements d’intérêt public, ainsi que les enseignants de l’enseignement privé sous contrat, l’État au sens large emploie 3,08 millions de personnes.

Michel Janva

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4 commentaires

  1. Ces chiffres ne comptent QUE la fonction publique d’Etat.
    Les chiffres très sérieux de l’IFRAP (2002) sont de 6,3 millions de fonctionnaires et assimilés (fonction publique d’état, territoriale, hospitalière, entreprises publiques etc…) soit 27% de la population active, le record du monde des pays développés.

  2. ah, et alors ? il faut tous les jeter à la porte, c’est cela que vous voulez ?
    selon vos chiffres, cela fera donc 6 millions de chômeurs en plus : ça va arranger l’économie, ça !
    par ailleurs il faudrait nous expliquer comment on peut renforcer un Etat si l’on affaiblit son Administration…
    […]

  3. C’est incroyable, mais dès qu’on dit que notre fonction publique est pléthorique (ce qui est vrai : 1 atif sur 4 est employé par l’Etat), tous les fonctionnaires ruent dans les brancards en se sentant – de manière quasi-paranoïaque – les victimes d’un génocide qui frapperait les 6 millions de fonctionnaires que compte ce pays.
    1,3 millions de fonctionnaires dans l’Education Nationale avec les résultats que l’on sait.
    Les 3 millions de fonctionnaires dans l’administration à tous les niveaux : européen, national, régional, départemental, circonscriptionnel (désolé pour le néologisme), cantonal, multi-communal (communautés urbaines et communautés de communes), communal…
    Hoooooooo ! De l’air, bon sang ! Les fonctionnaires sont deux fois trop nombreux, ils nous coûtent […] et ne sont pas des plus efficaces (voire même utiles pour certains). Je ne les estime pas aussi indispensables et on se priverait bien des services de pas mal d’entre eux.

  4. … et surtout cette masse de fonctionnaires assure la base électorale de la gauche qui ne rate jamais une occasion de les flatter, de les augmenter ou de préserver leurs régimes de retraite privilégiés et autres “primes de non prime”. Quel serait le score du PS sans eux ? Je suis moi-même fonctionnaire et ne me sens en rien solidaire de l’ensemble. Seul un bon dégraissage de la FP peut rendre toute sa noblesse au statut du fonctionnaire, serviteur intègre et travailleur de l’Etat.

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