La 9ème université d’été du MNR vient de se tenir les 1er et 2 septembre à Las Canals dans l’Aveyron. A cette occasion, plusieurs personnalités extérieures au MNR étaient invitées et sont intervenues au cours de l’université d’été : Hilde de Lobel, député flamand du Vlaams Belang ; Bruno Larebière, rédacteur en chef de Minute ; Olivier Pichon, directeur de Monde et vie ; Robert Spieler, président d’Alsace d’abord ; Jean-François Touzé, membre du bureau politique du FN.
Dans son discours de clotûre, Bruno Mégret, après un bilan des 100 premiers jours de Sarkozy, a insisté sur la nécessité de rénovation (1) et de rassemblement (2) de la droite nationale :
1) " Il faut un projet qui puisse faire rêver nos compatriotes qui puissent donner à notre peuple le sentiment d’être à nouveau dans l’histoire et d’avoir à nouveau un avenir. Et ce projet (…) passe à l’évidence par la prise en compte de la dimension européenne de notre identité et de notre destin. À l’heure du choc des civilisations, dans le monde multipolaire qui se met en place, nous devons avoir comme projet de défendre notre commune civilisation européenne et d’ériger les peuples qui l’incarne en un pôle de puissance (…) Il est temps de retrouver la fierté de ce que nous sommes, de reprendre conscience de tout ce qui fait la grandeur de notre civilisation et de la défendre face aux dangers qui la menacent. Et principalement face à cette immigration massive et incontrôlée qui ne cesse de s’amplifier. Face à ce processus pervers d’islamisation rampante qui conduit nos dirigeants à placer l’islam sur le même plan que le christianisme lequel a pourtant façonné notre civilisation pendant quinze siècles."
2) " (…) les municipales sont proches et pour ces échéances nous pouvons commencer, sur le terrain, en dehors des hiérarchies sclérosées à construire cette union, à réaliser ce rassemblement. C’est d’ailleurs une nécessité car les listes ne se feront pas sans union et, si elles existent grâce au rassemblement, elles remporteront de beaux succès. J’appelle donc à la constitution de listes communes de la droite nationale dans toutes les villes de France."
Pascal G.
L’idée de l’union de tous sur des listes communes est belle et généreuse, mais elle sera très difficile à réaliser sur le plan le plus concret : quelle structure engagera les frais de campagne et percevra les remboursements officiels ?
Cela signifie que sans une fusion totale des appareils en un seul mouvement politique, la droite nationale est condamnée à maintenir ses divisions.
Lancer de tels appels fait certes naître de beaux espoirs, mais il sera nécessaire d’expliquer comment les réaliser sur le terrain, dans le cadre du système et de la législation électorals actuels.
alain21
bonne voire très bonne analyse de la situation mais malheuresement aucun moyen de peser sur le cours des choses . d’ailleurs Mégret le reconnait lui même
“Pour porter ce projet il faut que la droite nationale s’érige en une force nouvelle. Le MNR seul n’a pas le potentiel pour y parvenir. Le FN et le MPF ont eu l’occasion de jouer ce rôle clé mais ils n’en ont pas saisi l’opportunité. Au demeurant, le FN est une organisation maintenant sclérosée qui n’a plus de ressort. Quant au MPF, il demeure prisonnier de ses contradictions internes et du va-et-vient incessant de son positionnement. Il faut donc rassembler tous ces mouvements et bien d’autres encore, pour créer une force nouvelle qui ne soit pas que l’addition de ses composantes mais qui les démultiplie pour rendre notre famille politique séduisante, attractive et dynamique. ”