Le projet de loi visant à éliminer les personnes indésirables arrivent alors que l’hôpital est en crise et que la population française vieillit. Il ne se passe plus une semaine sans que la presse ne relaie des histoires de patients décédés aux urgences, parfois sur un brancard dans le couloir. Ces situations tragiques sont en forte progression.
Au service des urgences de l’hôpital Nord à Marseille, avec en moyenne 160 patients par jour pris en charge à leur arrivée dans une dizaine de boxes, une grande partie du personnel est en “burn out”.
En octobre dernier, Lucas, 25 ans, est mort aux urgences de Hyères d’un choc septique. Selon ses parents, le décès est intervenu après des heures d’agonie. D’autres plaintes de familles ont été médiatisées début 2024, comme à Nantes ou Eaubonne (Val-d’Oise).
Le 25 février, une femme de 85 ans est retrouvée morte dans un conteneur à ordures de l’hôpital d’Aix-en-Provence. Elle s’était rendue aux urgences à la suite d’une crise de démence et avait disparu pendant deux jours, avant que son corps ne soit retrouvé.
Le décompte du syndicat Samu-Urgences de France avait recensé, entre décembre et janvier 2022, quelque 43 morts “inattendues” aux urgences de 22 départements, Ces décès seraient potentiellement liés à une trop longue attente.
🔴 “Au total, il y a eu une trentaine de malades toute la nuit pour 15 boxs des urgences.”
🎙️#RTLEvènement vous propose un reportage de nuit aux urgences du CHU de Reims. Immersion avec @AgatheLandais auprès de soignants débordés mais dévoués. pic.twitter.com/iIv8ELboXG— RTL France (@RTLFrance) March 15, 2024
Une récente étude de l’Inserm, l’AP-HP et l’Université de Rouen a aussi montré que pour un patient âgé de 75 ans et plus, une nuit sur un brancard augmente le risque de mortalité hospitalière de 40%.
Près de 40 000 lits d’hospitalisation complète ont été supprimés entre fin 2013 et fin 2022, selon les services statistiques des ministères sociaux (Drees).
Début mars, le député RN Marie-France Lorho a interpellé le ministre :
“Il va falloir arrêter avec le discours misérabiliste sur l’hôpital” dit le sous-minstre de la santé à l’heure où l’on meurt oublié dans les couloirs des urgences.
Ta gueule 🔥pic.twitter.com/tV2VvyeHAm— Marcel (@realmarcel1) March 6, 2024
cadoudal
la République exemplaire promise par Macron à ses électeurs.
Bientôt renforcée par la loi républicaine sur l’ euthanasie.
Armel
Quand un député prend la parole sur un événement indigne comme le décès d’une personne âgée à l’hôpital, faute de soin, il faut inviter les membres de la famille du défunt à venir à l’Assemblée Nationale au moment où le même député pose une question au ministre concerné. Face aux familles, un ministre n’osera plus parler de “discours misérabiliste”.
Mais dans l’impunité habituelle de cette enceinte vide de consciences et saturées de bêtises qu’est l’Assemblée Nationale, Monsieur Valletoux peut encore disputer l’odieux à l’indigne.
Arwen
-« Vous préférez endurer une souffrance abominable, seul sur un brancard inconfortable pendant des jours, sans eau, ni nourriture, ni soin? »
a/ oui, ça me va
b/ non, je préfère une petite piquette afin que tout cela s’arrête enfin.
Gaudete
pas besoin de loi sur l’euthanazie, ça arrive tout seul
philippe paternot
3 milliards d’euros pour zélinsky…. pour les ong et associations promigrants, journaux que peu de monde achète, etc. là il y a de l’argent