Jean-Marie Le Méné, nouveau membre de l'Académie Pontificale pour la Vie, nous y invite dans l'éditorial de la Lettre de la Fondation Jérôme Lejeune qu'il préside :
" Quelquefois on nous demande : mais est-ce que vous faites de la bioéthique ou de la recherche à la Fondation ? comme s’il fallait choisir. Eh bien, nous faisons les deux ensemble, chers amis ! Et même les trois puisque nous finançons également l’Institut Jérôme Lejeune qui accueille plus de 5 000 patients en consultation médicale. Pourquoi est-ce si important de comprendre cela ? Parce que c’est la vocation de la Fondation – son objet statutaire – d’être active sur trois fronts en même temps : chercher, soigner, défendre (…)
Cette réalité, c’est le devoir qui nous incombe, depuis l’héritage transmis par Jérôme Lejeune, d’être au service des plus fragiles, en particulier de ceux qui souffrent d’une maladie de l’intelligence d’origine génétique. Dès lors, il est impossible de relever ce défi sans s’appuyer sur ce nécessaire trépied (…)
En effet, à quoi servirait de soigner nos patients si nous ne commencions pas par défendre leur vie et si nous ne leur promettions pas de chercher un traitement ? Ce serait trahir.
Comment pourrions-nous leur chercher un traitement si nous négligions de les soigner et de défendre leur vie ? Ce serait faillir.
Quel sens aurait de défendre leur vie sans les soigner ni chercher à les guérir ? Ce serait mentir (…)
L’enjeu consiste donc à devenir des as de la conjugaison simultanée et à être à la fois capable de prendre part au débat public, de poursuivre les pistes de recherche les plus performantes et d’accueillir de mieux en mieux le plus de patients. J’ai dit que c’était un devoir, je précise un devoir de justice, parce que l’avortement de 96 % des enfants trisomiques dépistés est un génocide. J’ai dit que c’était un défi et un défi exaltant parce qu’il consiste pour chacun d’entre nous à tâcher d’inventer l’avenir. En cette année du cinquantenaire de la découverte de la cause de la trisomie 21 par Jérôme Lejeune, j’ajoute que c’est surtout un honneur que nous partageons avec vous."
Il est possible d'aider Jean-Marie Le Méné dans cette tâche immense en faisant un don à la Fondation Jérôme Lejeune ici.