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Liberté d'expression

Valeurs actuelles se veut “de droite très conservatrice”, “le journal du carrefour des droites”

Valeurs actuelles se veut “de droite très conservatrice”, “le journal du carrefour des droites”

Après le départ turbulent de Geoffroy Lejeune, Valeurs actuelles, dirigé par Tugdual Denis, semble avoir retrouvé la sérénité. En juin dernier, une douzaine de salariés ont quitté le journal, dont Charlotte d’Ornellas. L’hebdomadaire Valeurs actuelles a dû faire face à une baisse de 4,7 % de sa diffusion France payée sur la période juillet 2022 à juin 2023, à 104.386 exemplaires, selon l’ACPM.

La diffusion numérique sera renforcée dans les mois qui viennent, et notamment la chaîne VA+ et ses 400 000abonnés sur YouTube. Une nouvelle application du journal, dans laquelle le groupe a investi plus de 60.000 euros, sera également disponible d’ici à trois semaines.

Le journal a lancé le chantier d’une nouvelle formule pour le premier trimestre 2024, avec une nouvelle maquette plus aérée. Tugdual Denis, à la tête d’une rédaction de 30 journalistes, souligne :

«Nous ne sommes pas dans une logique de réduction des moyens. 11 personnes ont d’ailleursd’ores et déjà été recrutées.»

L’hebdomadaire a renforcé sa cellule « investigation » depuis la rentrée, avec six journalistes, «ce qui en fait le plus gros service du journal».

Le directeur de la rédaction n’envisage pas un changement de ligne éditoriale :

«Nous sommes de droite très conservatrice, bien dans nos bottes»

Mais il entend valoriser davantage la politique, les débats et les enquêtes, notamment sur les sujets de société.

«Nous continuerons à nous indigner, à l’image des couvertures marquantes que nous avons consacrées au wokisme, à l’immigration ou au scandale des JO. Mais nous souhaitons y apporter une dimension factuelle de démonstration et d’exhaustivité »

Quant à l’étiquette de journal d’extrême droite :

«Ce terme est galvaudé, c’est une supercherie sémantique. L’extrême droite refuse le jeu démocratique, elle est de tradition antisémite et violente. Ce qui n’est pas notre cas. Nous sommes le journal du carrefour des droites.»

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6 commentaires

  1. Le propre d’un carrefour est de laisser la priorité.
    Quelle sera la priorité du “nouveau” Valeurs Actuelles ?
    La Droite, les droites, la France, l’homme et la femme, la vie…

  2. Il va falloir continuer à dénoncer et lutter contre les « FAUSSES VALEURS » qu’on essaye de nous inculquer actuellement et les mauvaises pratiques de gouvernement : Le en même temps, le tout se vaut, le centrisme mou, l’islamisation, le wokisme, la destruction de la famille et l’euthanasie comme seul horizon, les frontières passoires, l’Europe, l’Europe, l’Europe comme disait De Gaulle, les consultations de quelques-uns à la place des référendums, le silence quand on est en guerre et le « on est en guerre » quand on gère, …

    L’absence criante de pratiques démocratiques et à terme la destruction de la France si on ne fait rien !

    Ce ne sont pas les sujets qui manquent pour VA !

  3. On veut bien créditer VA de la bonne foi de son directeur. Mais l’éviction brutale de son prédécesseur a entaché la réputation du journal; les lecteurs infidèles attendent de voir…

  4. Résumer l’enjeu civilisationnel qu’à un carrefour des droites est une illusion.
    Croyez-vous un seul instant que les droites, quelles qu’elles soient, veulent remettre en cause, par exemple, le “droit” à l’avortement qui a battu tous les records (il n’y a pas que la température qui grimpe), le “droit” au “mariage” pour tous dont les conséquences inévitables PMA et GPA, sont destructrices pour les enfants et bien d’autres sujets vitaux.
    Les Républicains, à l’exception de quelques personnalités, sont englués dans le politiquement correct, car inféodés à la gauche, laquelle mène encore aujourd’hui la danse. Ils se croient obligés de commenter en permanence les petites phrases et les gros mots de l’extrême-gauche en omettant coupablement de parler des vrais sujets d’avenir tels ceux évoqués ci-dessus.
    Le Rassemblement National s’est “normalisé” pensant qu’ainsi, il ait quelque chance d’arriver au pouvoir. La normalisation l’a conduite à avaler toutes les couleuvres. Et à se mettre au pas.
    Quant à Eric Zemmour, l’obsession de la décivilisation, attribuée à l’immigration, l’aveugle sur les sujets cités. Il ne veut ni remettre en cause le “droit” à l’avortement, ni le “droit” au “mariage” gay et lesbien.
    Tant que l’on n’aura pas compris que toutes les graves crises que nous traversons, y compris écologiques, trouvent leurs sources dans la grande crise anthropologique, nous ne résoudrons aucun problème. Et nous bavarderons à longueur de temps sur les conséquences du désastre sans rechercher les causes.
    À l’origine, Satan a perverti le couple homme-femme par le mensonge de la toute puissance “Vous serez comme des dieux”. Dès lors, le divorce s’est installé, les violences conjugales ont suivi, l’avortement d’une part et l’euthanasie d’autre part (crises de la transmission et de la génération) se sont enchaînés, jusqu’au “mariage” homosexuel qui clôt en quelque sorte cette lutte des sexes comparable à la lutte des classes. Les femmes, entrent-elles et les hommes entre eux, vivant séparés, cherchant malgré tout à avoir des enfants chacun de leur côté ! L’école ne peut échapper à cette destruction de tous les repères.
    Y a-t-il quelqu’un à droite pour comprendre cela ? Et le comprenant d’avoir la volonté de s’y attaquer ?
    L’immigration ne vient pas seulement fournir de la main d’œuvre bon marché, elle vient aussi combler le vide existentiel que la République a ouvert avec sa laïcité castratrice et ses lois criminelles. L’Islam croit encore à un Dieu. En est-il de même pour l’Église ici dans notre pays ?
    Puisque la République a réduit l’Église au silence, elle aura l’Islam et le wokisme.
    Y a-t-il à droite quelques intelligences pour prendre conscience de la nécessité vitale de refaire une France chrétienne, avec l’aide de quelques prélats courageux ?
    Le nouveau Valeurs Actuelles est-il prêt à servir de catalyseur, ou se contentera-t-il de faire le bilan ?

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