"[C]eux-là qui paraissent tenir tellement à Vatican II tiennent des propos et agissent de façon totalement contraire à Vatican II. Sur le plan liturgique, voici quelques citations du Concile : «L’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins.» «Absolument personne d'autre [que le Saint-Siège et les évêques], même prêtre, ne peut de son propre chef ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la liturgie.» «L'Eglise reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine; c'est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d'ailleurs, doit occuper la première place.»
Quand les évêques d’Autriche prétendent que si «le pape a sans doute la liberté de nommer des évêques, les procédures prévues par le droit canon pour la sélection et l'examen des candidatures ne sont valables que si elles sont réellement respectées», ils se mettent en porte-à-faux avec plusieurs textes du Concile qui réaffirment la primauté du pape, et avec le droit canon réformé selon le Concile. Le pape n’a pas la liberté, qui lui aurait été concédée, de nommer les évêques : il «nomme librement les évêques», de droit divin, et il n’a pas à « respecter » quelque procédure que ce soit. […]
Quand des évêques bénissent des unions de divorcés remariés, et quand des prêtres dénoncent les propos de Benoît XVI sur ce sujet, ils s’opposent au Concile. Quand des prêtres remettent en cause l’enseignement de Paul VI, de Jean-Paul II et de Benoît XVI sur la contraception, voire même sur l’avortement, et sur l’homosexualité, ils s’opposent au Concile. Et au Catéchisme qui en est issu. Vatican II n’est pas négociable? Commencez donc par ne plus vous y opposer…"
MJ
Martine
Certes mais Daoudal fait son marché dans les textes.
Sacrosanctum concilium dit bien que le latin a sa place, mais ajoute tout de suite après que pour que les fidèles comprennent, on utilisera la langue vernaculaire.(36, §2 et §3)
idem pour le chant grégorien, il a sa place mais les autres chants ont leur place (116)
OK pour le reste
Bernard S
Non pas “on utilisera” mais “on pourra donc lui accorder une plus large place, surtout dans les lectures et les monitions, dans un certain nombre de prières et de chants”. Avec §54 : “On veillera cependant à ce que les fidèles puissent dire ou chanter ensemble en langue latine aussi les parties de l’ordinaire de la messe qui leur reviennent.”
louis
Mon arrière grand père d’Alan (31) jouait de l’orgue sans connaitre le solfège et était chantre, est-ce à dire que ce brave homme du XIX-XXe siècle ne savait pas ce qu’il faisait et ne comprenait pas le latin dont les traductions sont dans les missels ? Non, d’autant que le français et le gascon qu’il parlait sont des langues latines et que les gens simples de cette époque chrétienne étaient bien plus sensés, intelligents et pieux qu’avec les missels du nouvel ordo missae et ses variantes aux ritournelles bien moins profondes que celles des psautiers protestants.
HB
C’est tout le problème!
On donne des normes et on autorise le hors-normes!
Idem pour la Communion dans la main.
Comment voulez-vous que les gens simples, et j’en fais partie, puissent comprendre.