Jeanne Smits relève les chiffres démographiques concernant la Chine :
"La population de la partie continentale de Chine a atteint 1,3397 milliard d'habitants en 2010, soit une augmentation de 73,9 millions de personnes par rapport à 2000, selon les résultats du 6e recensement national annoncés jeudi par le Bureau d'Etat des statistiques (BES). […] Sur la population totale, la proportion hommes-femmes était de 51,27 % contre 48,73 %. […] Au total, 16,6 % de la population de la partie continentale de Chine est âgée de 14 ans et moins, soit un recul de 6,29 points de pourcentage comparativement à l'année 2000. Cependant, sur la même période, la part de la population âgée de 60 ans ou plus a augmenté de 2,93 points de pourcentage, soit désormais 13,26 % de la population totale."
Puis elle commente :
"L'avenir de la Chine se dessine là. Le vieillissement de la population dans un pays dont l'assurance-vieillesse est à la charge des jeunes générations laisse présager de gros problèmes. L'inquiétante disproportion entre la population masculine et féminine (bien que les femmes vivent plus longtemps) se manifeste également de manière nette. Malgré quoi Hu Jingtao a annoncé mercredi que la Chine maintiendrait sa stricte politique de l'enfant unique […]. On veut maintenir le faible taux de natalité pour « préserver la croissance », comme l'a dit le chef du PC chinois. Est-ce un hasard si le même jour, on apprenait via Romandie.news : «La Banque mondiale (BM) souligne les risques d'un brusque retournement du marché immobilier en Chine, qui pourrait avoir des répercussions négatives sur la deuxième économie mondiale, dans son dernier rapport trimestriel sur ce pays publié jeudi» ?"
PG
La crise immobilière qui s’annonce en Chine provient surtout de la spéculation ”à l’espagnole” il ya qq années ou à la ”parisienne” actuellement, qui a créé une bulle qui va exploser. La démographie n’y joue qu’un rôle minime.
Par contre ce que Jeanne SMITS sur l’avenir démographique de la Chine détruit par l’idéologie matérialiste socialiste qui ne trouve son salut que dans une croissance de la consommation niant l’avenir est parfaitement vrai. Par bien des aspects, cela fait ressembler la Chine continentale à la vieille Europe, ou à la population blanche (hispanique mise à part) des USA. En pire, car la Chine a détruit l’équilibre naturel hommes-femmes, et que l’Europe et les USA sont des sociétés libres et capables de s’adapter : après la saignée de 14-18, et l’hiver démographique qui a suivi, dès le début des années 40, la France a connu un début de renouveau démographique.
Le communisme tuent les peuples au plus profond : l’avortement y règne en maître, plus encore que dans les sociétés hédonistes riches.
trahoir
Dans la Doxa mondialiste, les pays “émergents” (Brésil, Inde, Chine) sont considérés comme la 3ème Rome, après Wall Street et la City.
Ils sont censés nous sauver mais, habilement utilisés, ils sont aussi le énième exorcisme anti nationalisme.
Ce qui bien sûr ne marche(ra) pas.
Un documentaire étranger sur JPII m’a assez étonné car, je ne sais pas si c’est vrai, il aurait demandé à son entourage de lever le pied sur le rôle de la Providence dans la chute du communisme car il était d’avis simplement que le communisme allait certainement mourir de ses péchés contre la nature humaine et l’intelligence la plus basique.
Est il probable qu’il arrivera pareil à ses pays ?
lebourg
lebourg
Le vieillissement chinois n’entrainera pas seulement la guerre économique. Il entrainera la guerre tout court. Combien de millions hommes ne pouvant fonder une famille faute de pouvoir trouver une femme comptera la Chine dans les années à venir ? La conjonction de la politique de l’enfant unique, de l’avortement et des traditions chinoises du garçon vont provoquer un désequilibre des courbes d’age et de la répartition hommes femmes de la société chinoise dramatique.
Les conséquences de la politique de l’enfant unique qui a 40 ans était prévisible. La servilité de nos intéllectuels aux marxisme ne l’était pas.
Sancenay
Chacun sait qu’il n’y qu’en France qu’on peut se passer d’une démographie naturellement équilibrée pour soutenir l’économie.
Il semble qu’on pourra même bientôt aller guerroyer partout de part le monde à l’aide de
d’octogénaires que Messieurs Attali et Léonetti nous auront fait la grâce de considérer comme “destinés à pérexister” .
trahoir
Dans le même ordre d’idées, la presse économique suisse s’inquiète des menaces que l’économie américaine fait peser sur l’Asie. En gros rien ne va plus nul part :
Les zombies menacent l’Asie
Le continent en développement doit compter sur ses marchés intérieurs. Car il ne pourra pas s’appuyer sur la génération des consommateurs américains réduits à l’état d’errance.
L’Asie a besoin d’un nouveau type de consommateur. Il est probable que la nouvelle génération de «consommateurs zombies» apparue après la crise aux Etats-Unis entrave la croissance de la consommation mondiale dans les années à venir. Et cela signifie que l’Asie en développement, dont l’économie est tirée par les exportations, n’a pas d’autre choix que se tourner vers ses marchés intérieurs et de compter sur ses propres 3,5 milliards de consommateurs.
Ce n’est bien sûr pas la première fois que l’Asie doit faire face au problème des morts-vivants économiques. Les entreprises zombies japonaises étaient à l’épicentre de la première «décennie perdue» du pays dans les années 1990. Des sociétés sclérosées ont été mises sous perfusion de crédit par leurs zaibatsu – des conglomérats d’entreprises – retardant leur faillite inévitable et perpétuant l’inefficacité et le manque de motivation qui ont provoqué l’effondrement de la productivité du Japon après l’éclatement de la bulle spéculative.
De même, la crise de 2008-2009 a donné lieu à des renflouages, créateurs de zombies, dans les pays occidentaux. De Wall Street à l’assureur AIG en passant par…
http://www.agefi.com/2011-04-28/Les-zombies-menacent-l%E2%80%99Asie-294220.php