Lu sur Gènéthique :
"Après Melissa Cook le mois dernier (Cf. Gènéthique du 26 novembre 2015), une autre mère porteuse de Californie enceinte de dix-sept semaines, est soumise aux pressions des parents commanditaires qui tentent de la forcer à avorter. Brittneyrose Torres, âgée de 26 ans, raconte son histoire pour éviter que d’autres mères-porteuses ne se retrouvent dans son cas.
Après fécondation in-vitro, deux embryons ont été implantés dans l’espoir que l’un des deux se développe. De façon imprévue, les deux embryons se sont développés et l’un des deux s’est scindé pour donner des jumeaux. Brittneyrose Torres est donc enceinte de deux garçons et d’une petite fille. A douze semaines de grossesse, les parents commanditaires lui ont demandé d’avorter de la petite fille, estimant qu’il y aurait des « risques accrus de troubles du développement ». Renseignements pris auprès des autorités médicales, la mère porteuse leur a prouvé que non.
Comme pour Melissa Cook, les parents commanditaires ont déclaré qu’il y avait dans le contrat de GPA une clause leur permettant de réclamer un avortement et la suspension du paiement si la mère porteuse allait à l’encontre de leurs souhaits. Brittneyrose Torres devait recevoir 30 000$ : 25000$ pour le premier enfant et 5000$ de plus pour porter deux enfants ou plus.
Brittneyrose Torres a déclaré qu’elle ne pouvait pas avorter, que cela revenait à tuer le bébé. Elle a fait appel à The Center for Bioethics and Culture Network, une association spécialisée contre la GPA, dans le but de se battre contre la demande qui lui était faite."