40 % des sympathisants UMP veulent des alliances électorales entre l'UMP et le FN au cas par cas, au plan local pour les élections municipales. Les électeurs frontistes sont 73 % en faveur de cette solution.
Jean-François Copé reste sur la position du « ni-ni », c'est-à-dire « ni PS ni FN » et Marine Le Pen rejette en bloc « tout accord d'appareil ». Nicolas Bay, secrétaire général adjoint du FN et directeur de la campagne des municipales pour les communes de plus de 1 000 habitants, n'écarte pas l'éventualité d'alliances locales :
« Le scénario idéal, c'est arriver devant l'UMP, autour de 30 %, dans une ville tenue par la gauche. Le vote utile contre la gauche peut jouer dans ce sens-là aussi ».