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France : Politique en France

Dénaturation du mariage : l’UMP peut organiser un référendum

La recette est décrite sur le blog de Maxime Tandonnet :

M"Lors de la réforme du 23 juillet 2008, le Président Sarkozy a introduit dans la Constitution la possibilité d’organiser un « référendum d’initiative populaire ».
Deux conditions essentielles doivent être réunies : une initiative d’un
cinquième des parlementaires et la signature d’un dixième du corps
électoral
. Les sénateurs et les députés de droite, s’ils le souhaitent,
ont largement la possibilité de s’engager dans cette voie : ils sont 328
au total alors que le seuil nécessaire est de 185 !
Puis, obtenir le
parrainage de 4,32 millions d’électeurs inscrits semble réaliste à
travers le réseau militant ou celui des élus locaux
. La décision
référendaire s’imposerait à tous comme loi de la République. Même le
Conseil Constitutionnel ne contrôle pas les textes adoptés par cette
voie. La droite, minoritaire au Parlement, a ainsi la possibilité
d’imposer une politique par la démocratie directe en s’appuyant sur le
peuple
. Encore faut-il qu’elle ait un projet à proposer à la nation. […]"

Chacun peut donc contacter ses élus pour l'inciter à appuyer cette demande, qui semble, aujourd'hui, être la seule solution pour faire reculer la gauche sur ce projet. N'oublions pas que, partout où un référendum a été organisé sur ce sujet (32 je crois), ce sont les pro-famille qui ont systématiquement gagné, parfois malgré des sondages pourtant défavorables.

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6 commentaires

  1. Merci pour ce rappel bienvenu ! Agissons à travers nos élus !

  2. très bonne idée et orientation pour agir
    merci

  3. Cela peut permettre la création d’une nouvelle coalition où des personnes de l’ump et du FN (ainsi que d’autres formations politiques) pourraient à cette occasion se mettre d’accord pour s’opposer au projet de la gauche. Hélas, s’il y a certes à l’ump des gens qui tiennent bien la route, le parti est mou et la plupart ne sont finalement pas plus que ça dérangés par le projet de dénaturer le mariage. Mais c’est à soumettre.

  4. Ce pourrait en effet une excellente occasion de contourner le système coûteux,suranné et mortifère des écuries partisanes pour redonner à la politique le seul sens qui devrait lui importer : celui du bien commun.
    Mais attention cela n’est pas sans danger, car il faudrait alors concurrencer sévèrement en terme de communication l’orchestre rouge-noir qui se verrait ainsi privé de son privilège permanent: celui de dire et de penser pour tous dans “le sens” unique et nécessairement de plus en plus obscur “de l’histoire”
    A cette fin , pour un sujet d’une telle gravité, il conviendrait parallèlement de recenser et consolider les réseaux , dès lors, transpartis, constitués de ce qui peut demeurer de personnes authentiquement raisonnables.
    Il resterait aussi à vérifier que les mêmes qui ont abondé le système médiatique à fonds perdus sont réellement décidés à quitter le navire fou pour servir en premier lieu le bien commun.
    C’est un vaste chantier.
    Au point tragique où nous nous situons le risque mériterait sans doute d’être pris.
    Avis aux élus attentifs et de bonne volonté qui nous lisent assurément.

  5. D’accord, mais si le OUI au projet d’union des personnes de même sexe l’emporte par référendum, cette décision risque d’être encore plus irréversible… Oeuvrer dès à présent pour réorganiser des manifs comme en 1984, n’est-ce pas plus efficace ? Je n’étais pas né en 84, mais je ne vois pourquoi ce qui a été possible hier, ne le serait plus aujourd’hui. Quand nous serons 500 000 dans la rue pour défendre le mariage et la famille naturelle, le gouvernement enterrera ses projets mortifères.

  6. Hé hé, cause toujours…
    « *Si la proposition de loi n’a pas été examinée par les deux assemblées dans un délai fixé par la loi organique*,
    le Président de la République la soumet au référendum.
    Lorsque la proposition de loi n’est pas adoptée par le peuple français, aucune nouvelle proposition de référendum portant sur le même sujet ne peut être présentée avant l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date du scrutin. »
    ☺☺☺

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