L’Agence de la biomédecine et le ministère de la Santé ont publié un plan d’action ministériel sur « la procréation, l’embryologie et la génétique humaines » pour 2022-2026, dont l’une des principales priorités est d’accentuer le recours à la PMA.
Depuis la promulgation de la loi étendant la PMA, près de 6 800 nouvelles demandes de premières consultations ont été enregistrées. Si 2 300 premières consultations ont été organisées en 2021, seules six tentatives de PMA avec don de spermatozoïdes ont été effectuées. Au 31 décembre, selon l’Agence de biomédecine, une seule grossesse de ces nouvelles candidates était en cours. Parmi ces dernières, les femmes célibataires sont un peu plus nombreuses (53 %) que les paires de femmes (47 %).
Le délai moyen d’attente avant d’être prise en charge pour une PMA avec don atteint un an. Dans ce contexte, le plan d’action ministériel prévoit de nouveaux crédits d’accompagnement spécifique pour les établissements de santé. Des médecins plaident pour que l’activité de don et de conservation de gamètes soit autorisée aux centres privés et non seulement publics.