L’enjeu concret du rapprochement entre l’Italie et la Pologne est la constitution d’un nouveau groupe qui pourrait être le deuxième au Parlement européen si toutes les forces favorables à une véritable Europe se mettent ensemble. L’occasion est le Brexit, qui signe l’arrêt de mort du groupe Conservateurs et réformistes européens (CRE), puisqu’il est majoritairement constitué des députés conservateurs britanniques, auxquels sont venus s’agréger notamment les députés du PiS, qui vont devenir orphelins. Or les députés de l’opposition polonaise, la Plateforme civique, font partie du PPE, ce qui rend quasiment impossible que le PiS rejoigne le PPE. Ce pourrait être l’occasion pour les députés hongrois du Fidesz de quitter le PPE (où ils sont, logiquement, très mal vus) pour participer à ce nouveau groupe, sachant que le Parti pour la liberté, aux Pays-Bas, et le Rassemblement national, en France, ont déjà conclu un accord avec la Ligue pour former un « front de la liberté » au Parlement européen, auquel pourrait bien s’agréger notamment le Parti de la liberté autrichien (FPÖ).
Viktor Orbán espère que les partis anti-immigration remporteront les prochaines élections européennes, et il s’est félicité de la rencontre entre Matteo Salvini et les dirigeants polonais : « L’alliance italo-polonaise, l’alliance Varsovie-Rome, est l’un des plus grands événements qui pouvait marquer ce début d’année. »
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Une alliance Varsovie Vienne Rome…
La diagonale catholique résiste à l’empire mondialiste anglo saxon libéral franc maçon