Jean-Marc Foult signe une tribune dans Les Echos, dans laquelle il alerte sur le déclin de la population :
[…] La raison de ce dépeuplement annoncé est très simple : les femmes ont de moins en moins d’enfants. Pour maintenir la population, le taux de fécondité doit être de 2,1 – et non pas 2 car il naît 105 garçons pour 100 filles. Or, ce chiffre est désormais nettement sous la barre des 2 dans l’ensemble des pays développés et s’en rapproche à grande vitesse dans la plupart des autres.
A titre d’exemple, la fécondité est maintenant tombée à 1 dans des villes comme Shanghai ou Pékin. En Italie, en Grèce ou en Roumanie, pays méditerranéens dont l’image est associée aux familles nombreuses, la fécondité est désormais à 1,4. La France et les USA font figure d’exception avec des taux à 1,8, ce qui ne permet pourtant pas le renouvellement générationnel. Dans ces deux pays comme dans d’autres, la population continue néanmoins de progresser en raison de l’allongement de la durée de vie, et parce que ces pays bénéficient d’un « solde migratoire net » positif. Mais pour d’autres nations, les choses sont différentes. Avec une fécondité à 1,5, la population bulgare est passée de 9 à 7 millions d’habitants entre 1989 et 2018, et pourrait encore baisser de 30 % d’ici à 2050, tout comme le Portugal, qui pourrait perdre jusqu’à 60 % de sa population à l’horizon 2060.
La décrue démographique n’est pas une hypothèse : elle a bel et bien commencé. En Russie, la conjugaison d’une fécondité à 1,6, d’une espérance de vie basse et d’un solde migratoire négatif, fait que la population est passée de 148 à 144 millions d’habitants entre 1993 et 2020. En Chine, malgré l’arrêt de la politique de l’enfant unique en 2016, la fertilité s’établit autour de 1,5 : la population chinoise pourrait ainsi tomber à environ 750 millions d’habitants à la fin du siècle, soit une perte de 50 % par rapport à la population actuelle. En Inde, la fécondité vient de passer sous le seuil de remplacement. Certes, la fécondité reste haute en Afrique et en Amérique du Sud mais là encore, la tendance est à la baisse. Au Brésil, on comptait 6 enfants par femme en 1960, pour 1,8 actuellement : ça n’est pas une diminution, c’est un effondrement. […]
La baisse de la fécondité est à l’oeuvre; elle aura des conséquences majeures, démographiques mais aussi économiques, sociales et peut-être surtout géopolitiques, dans la mesure où la puissance des nations s’est toujours mesurée à l’aune de leurs démographies : c’est la masse qui fait la force. […]
Faliocha
Ces calculs n’ont plus lieu d’être. Avec l’injection à la mode, tous les pays piqués vont s’approcher de zéro. En 2022 et 2023, peut-être n’y aura-t-il que 500 ou 1000 naissances d’enfants vivants, en France, en Angleterre, Italie, Espagne… En Israël, ayant de l’avance sur la piqûre ils en sont déjà là : 85% des grossesses n’aboutissent pas à un enfant vivant. Et désormais il y aura les petites filles et les adolescentes piquées qui seront totalement stériles et ne concevront même pas. Alors toutes ces projections n’ont plus aucun sens…
zongadar
Dans le même registre, l’organisme Deagel (Deagel.com) prévoit ou prévoyait une population de 39 millions pour la France en 2025 (article QActus du 06/09/2021).