En Belgique, la commission Santé de la Chambre des Représentants a décidé d’organiser cette année « des auditions concernant de possibles modifications de la législation sur l’euthanasie ». Ces modifications concerneraient l’euthanasie des personnes atteintes de démence. Actuellement, ces personnes peuvent demander et obtenir l’euthanasie, uniquement quand elles sont encore capables d’exprimer leur volonté de manière « consciente et éclairée ». Obtenir une euthanasie sur la base d’une « déclaration anticipée » est seulement autorisé en cas de « coma irréversible » ou d’« état neurovégétatif persistant ». L’objectif de certains législateurs est d’étendre cette possibilité aux patients « encore conscients mais devenus incapables d’exprimer leur volonté », comme ceux souffrant de « démence à un stade avancé ».
En Irlande, le rapport sur la « mort assistée » a été voté par 76 voix contre 53, après que les trois partis de la coalition ont autorisé un « vote libre ou en conscience ». Ce rapport de la commission mixte de l’Oireachtas sur l’euthanasie a été publié au mois de mars, au terme six mois de travail au cours desquels « plus de 70 témoins » ont été auditionnés. Il contient 38 recommandations et est favorable à la légalisation de l’euthanasie dans certaines circonstances.
Au Pays de Galles, les membres du Parlement, dont le Premier ministre Eluned Morgan et le ministre de la Santé Jeremy Miles, ont rejeté une motion visant à demander une nouvelle loi autorisant l’« aide à mourir » au Pays de Galles et en Angleterre. La motion rejetée proposait que les adultes souffrant de façon « intolérable » d’une maladie physique incurable soient autorisés à recourir à l’euthanasie, moyennant la mise en place de « garanties solides ». 19 membres ont voté en faveur de la motion, 26 contre et 9 se sont abstenus. Toutefois, le pouvoir de modifier la loi appartient aux députés de Westminster, qui débattront et voteront le mois prochain sur les propositions de loi visant à autoriser le suicide assisté au Royaume-Uni. De son côté, le secrétaire d’Etat à la santé britannique, Wes Streeting, a indiqué qu’il voterait contre la légalisation du suicide assisté, « en raison des craintes liées à la coercition et au sentiment d’un “devoir de mourir” ». Il a en outre fait part de son inquiétude quant au fait que les soins palliatifs ne sont pas suffisamment développés pour « donner aux gens un véritable choix ».
Adalbert
L’Occident se jette dans le vide. Tout ce qui lui sera possible adviendra, GPA, avortement et infanticide néo-natal, clonal humain, hommes-machines, chimères, êtres aux sexes évolutifs, sans parler de la fin de la famille au profit d’un individu erratique se liant à qui veut par de fantasmatiques contrats . Ne reste-t-il que le “pari bénédictin” évoqué par Dreher en attendant une nouvelle chrétienté ?
Meltoisan
Leur credo : Il faut sauver la planère !
Pas l’humanité …