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Culture de mort : Avortement / Pays : Espagne

Vers une restriction de l’avortement en Espagne

Le gouvernement espagnol a annoncé qu'il allait adopter demain son projet de révision de la loi socialiste sur le droit à l'avortement. La loi de 2010 autorise l'avortement jusqu'à 14 semaines et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus.

Le projet de loi sera présenté aujourd'hui vendredi au Conseil des ministres. Le texte a toute les chances d'être adopté sans encombre, le Parti populaire disposant de la majorité absolue au parlement depuis les élections de novembre 2011.

GLe ministre de la justice, Alberto Ruiz-Gallardon, a affirmé, sans dévoiler le contenu du texte, que "la loi que le PP approuve n'établira jamais un délit pénal contre la femme qui est une victime de l'avortement". Il a également réaffirmé que le gouvernement entendait rétablir une autorisation parentale pour les mineures.

Des militants pro-vie de l'association "Droit à la vie" ont prévu de se rassembler devant le siège du gouvernement pendant le Conseil des ministres. 

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3 commentaires

  1. Visiblement une bonne nouvelle.

  2. La question est-elle vraiment le délai et à quelles nombres de semaines c’est plus ou moins acceptable et humain?
    Le fœtus comme un ennemi ? Fruit de nos entrailles…Non béni?
    Que sait-on de la détestation intérieure des femmes qui ont cédé à cette tentation, victime souvent de leur solitude ou de rêves échoués avant d’avoir commencé le voyage?
    Parlez-nous de ces associations qui tentent de réparer cette blessure que l’Etat veut nier et qu’il estime due seulement au regard de la société…
    Parlez-nous de ces chemins de douleur intérieur quand le premier enfant non interrompu arrive avec le fantôme de son prédécesseur? ou quand justement il n’arrive jamais ?
    Parlez-nous de ces femmes qui oseraient dire que si c’était à refaire, elles, elles ne le referaient pas faire, parce que justement il n’y a aucune fierté à en tirer mais juste beaucoup de tristesse…une infinie tristesse…
    Parlez-nous de ces femmes qui ne se donnent plus le droit d’être heureuses, d’aimer et d’aimer…
    Où sont-elles alors que l’on voit que ces militantes afficher la victoire de leur liberté (à finir de tout gâcher?)…
    Moi j’en aime quatre,quatre parcours de vie, un IMG , trois IVG, quatre femmes en deuil à jamais, qui m’ont fait l’amitié d’oser me raconter, oser me dire que ce n’est pas l’affaire d’une matinée mais d’une vie entière à réparer, à tenter de se réparer sans jamais savoir si la grossesse aboutie aurait été pire ou meilleure !
    Pour elles d’abord, les mères qui n’ont pas pu ( c’était au-delà de leurs forces et de leurs histoires) l’être je voudrai plus de sincérité, plus de neutralité, moins de gommage des responsabilités, une meilleure analyse des pourquoi, des origines et pas qu’une réponse unique peu coûteuse et expéditive…
    Quatre femmes qui n’ont pas besoin que la société les applaudissent ou en fassent des héroïnes, ou nient leur souffrance.
    Quatre vies qui n’ont pas besoin qu’on en expédie d’autres à faire leur affaire encore plus vite, encore en y pensant moins, sans savoir le rebond qui un jour retombe dans chaque vie…
    Quatre vies qui auraient aimé peut-être qu’on, leur interdise, qu’il y ait la petite voix qui dit qu’il y avait peut-être une autre voie, un autre choix!
    Et cet enfant qui aurait ressemblé à quoi?
    Je rappelle ce beau texte de Mannick que ma mère écoutait il y a un temps et dont je connais aussi de formidables vérités de vies vécues.

    Refrain :
    On m’a donné le nom de fille mère,
    une façon polie de me montrer du doigt, de me jeter la pierre avec des gants de soie, je n’ai pas de mari et tu n’as pas de père.
    Non, je ne t’ai pas désiré,
    je n’ai pas voulu que tu viennes
    il a suffit qu’un jour on s’aime
    et tu es venu t’annoncer
    je n’avais même pas 20 ans
    et tu as forcé mon passage
    en moi s’est forgé une cage
    demain j’allais être maman
    Non, je ne t’ai pas désiré
    mais prise au piège d’ignorance
    entre ma peur et ton silence
    je n’ai pas su te refuser
    quand le mépris parle tout fort
    si tu savais ce qu’il en coûte
    d’angoisses folles et de déroutes
    d’oser n’avoir aucun remord
    Non, je ne t’ai pas désiré,
    mais quand tu as voulu paraître
    je t’ai donné le temps de naître
    pour me laisser le temps d’aimer
    sur ta frimousse de bambin
    j’ai retrouvé le goût de vivre
    et maintenant je peux le dire
    vraiment je ne regrette rien
    Je garderai le nom de fille mère
    et mon enfant saura qu’envers et
    contre tout (vous?)
    j’ai tenu bon pour lui, et si j’en ai le goût rien ne m’empêchera
    de lui donner un père.
    Un texte de l’amour…et quand l’amour triomphe c’est forcément plus fort…
    Laissez-nous au moins encore nous poser la question de l’alternative…
    L’IVG n’est pas et ne doit pas être la seule solution, ni jamais un droit façon caprice car il n’entraîne pas que la femme, il fait mal aussi parfois à des hommes, sans parler des enfants, ceux qui naissent après et ceux qui ne naîtront jamais…
    Et il ne s’agit pas d’intolérance, il s’agit de véritable écoute au contraire, qui va au delà des peurs, des mots, et des actes manqués…

  3. BRAVO!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! prions pour eux : et que la CEF + nos zélites politiques en prennent de la graine !

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