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Culture de mort : Euthanasie

Veulent-ils les organes de Vincent Lambert ?

A l'occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d'organes, Le Parisien revient sur une pratique autorisée depuis 2014.

Depuis 1976, tous les Français sont par défaut donneurs potentiels, à moins de s'y être clairement opposé pendant leur vie. Mais depuis 2014, les médecins peuvent prélever un organe sur un patient décédé suite à un arrêt des soins thérapeutiques. Un premier cas vient à peine d'être réalisé à l'hôpital Bicêtre (Val-de-Marne). La semaine dernière, l’AP-HP a annoncé avoir réussi en mai dernier une première en France : la greffe de poumons prélevés sur une personne en fin de vie pour qui il a été décidé d'arrêter l'acharnement thérapeutique. Malgré le principe de consentement par défaut, l'hôpital précise avoir obtenu l'autorisation de don par la famille. Après le décès du patient, une circulation extra-corporelle – circulation artificielle du sang grâce à une pompe – a été mise en place pour maintenir les organes oxygénés jusqu'à ce qu'ils soient prélevés. Le foie, les reins et du tissu ont également été greffés.

Et Le Parisien souligne :

"Jusqu'en 2014, seuls les organes des patients de type Maastricht I, II et IV pouvaient faire l'objet d'un don, c'est à dire morts d'un arrêt cardiaque avec une arrivée rapide de secours qualifiés, en présence de secours qualifiés ou en cas d'arrêt irréversible après une mort encéphalique. Les Maastricht III, c'est à dire les patients que l'on maintient en vie, comme le tétraplégique en état végétatif Vincent Lambert, étaient jusqu'alors exclus du protocole de don. Des questions d'ordre éthique freinaient en effet cet élargissement. Certains professionnels et associations craignent que l'on pousse dans le sens d'un arrêt des soins rapide pour augmenter les dons d'organes et la qualité de ces derniers (moins on attend, moins les traitements palliatifs abîment les organes). Un protocole a donc été mis en place."

Vincent Lambert est en état pauci-relationnel. Mais bon, quelques bons organes valent bien quelques petits mensonges ?

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