Voici une "victoire de la démocratie", selon les termes employés par nos médias, qui est loin d’être banale : la liste de l’ayatollah chiite Sistani, lequel – de nationalité iranienne – dirige le Conseil suprême de la révolution islamique, a remporté 48% des suffrages.
La liste n’ayant pas la majorité, nos médias nous bassinent de pronostics en faveur d’une alliance avec les Kurdes, lesquels sont arrivés en seconde position (25,7%). Cette alliance n’a aucun sens, les chiites s’allieront évidemment avec les élus (40) de la liste d’Allaoui, chiite soit-disant modéré, afin d’avoir la majorité absolue.