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Europe : politique

Victoires pour l’ECLJ

Victoires pour l’ECLJ

C’est une grande semaine pour l’ECLJ, marquée par une victoire au Parlement européen et un «succès diplomatique» autour d’une réception sur le thème de «l’obstruction judiciaire aux élections libres» :

La victoire d’abord: vous l’avez peut-être vu si vous nous suivez déjà sur YouTube: le Parlement européen a adopté cette semaine en commission un amendement pour obliger les sites obscènes à vérifier l’âge de leurs visiteurs. C’est une formidable mesure pour protéger nos enfants de ces contenus scandaleux. L’ECLJ a beaucoup travaillé pour soutenir cette politique, publiant un rapport, participant à plusieurs conférences au Parlement européen, publiant des tribunes, etc. C’est un beau succès qui doit encore être confirmé par un vote en assemblée plénière.

Cette semaine a aussi été marquée par un beau succès diplomatique. Nous avons en effet eu l’honneur de recevoir dans nos locaux de nombreux ambassadeurs et diplomates en poste auprès du Conseil de l’Europe, ainsi que des députés au Parlement européen de divers pays et groupes politiques pour parler du futur de l’Europe. Grégor Puppinck a abordé un sujet crucial: la protection de la démocratie contre l’obstruction judiciaire aux élections libres.

Nous avons aussi eu le plaisir d’accueillir Me Jordan Sekulow, le Directeur General de l’American Center for Law and Justice (ACLJ). Il a présenté l’ACLJ et sa volonté de renforcer la coopération entre mouvements conservateurs de part et d’autre de l’Atlantique.

La démocratie est en danger, a alerté Grégor Puppinck. Il n’est plus suffisant de défendre des convictions et des valeurs ; il est à présent nécessaire de défendre aussi la liberté politique, c’est-à-dire la faculté pour chacun de comprendre le monde dans lequel il vit et d’y agir politiquement. Or, ces facultés sont menacées.

Face à la montée du conservatisme, le pouvoir en place n’hésite pas à réduire les libertés pour conserver son contrôle. C’est pourquoi nous assistons à une volonté croissante de limiter la liberté d’expression, de censurer et de réduire les espaces de liberté. Mais cette volonté de contrôle va encore plus loin. Nous constatons avec inquiétude un recours croissant à l’appareil judiciaire, par les gouvernements en place, pour disqualifier leurs opposants.

C’est le cas actuellement en Turquie, où le maire d’Istanbul Ekrem İmamoğlu, et principal opposant à Erdogan, est actuellement en prison. C’est aussi le cas en Roumanie, où le premier tour des élections présidentielles a été annulé pour éviter l’élection de l’opposant Călin Georgescu. C’est aussi le cas actuellement en Pologne, où les forces gouvernementales contestent le résultat des dernières élections présidentielles, et ont procédé à une forme de purge contre des anciens cadres conservateurs. Un ancien secrétaire d’Etat catholique a même obtenu l’asile politique en Hongrie après avoir été condamné à 25 ans de prison en Pologne.

C’est aussi le cas en Allemagne, où l’administration en place a classé l’AfD comme parti «extrémiste» et «d’extrême droite», en raison de ses positions sur l’islam et l’immigration, afin de pouvoir le placer sous surveillance policière renforcée, et permettre son éventuelle interdiction. C’est aussi le cas en France, bien sûr, où un jugement adopté par une juridiction de première instance prétend empêcher Mme Marine Le Pen de se présenter aux prochaines élections présidentielles.

Nous pourrions allonger la liste en mentionnant aussi les tentatives judiciaires d’empêcher Donald Trump de se présenter aux dernières élections présidentielles, ainsi que les poursuites gravissimes initiées au Brésil contre l’ancien président Jair Bolsonaro, depuis le retour au pouvoir de son rival socialiste Lula.

Nous pourrions aussi mentionner les énormes sanctions financières imposées par la Commission européenne à la Hongrie et à la Pologne en raison de leurs politiques conservatrices, sanctions levées contre la Pologne aussitôt après l’élection du Gouvernement Tusk.

Les personnes actuellement au pouvoir sont prêtes à tout pour conserver le contrôle des institutions. À défaut de parvenir à combattre les idées de leurs opposants, elles attaquent ceux qui les portent. L’ECLJ, qui subit ces attaques, est bien placé pour le savoir. Les conservateurs doivent donc se battre sur tous les terrains, non seulement sur celui des idées, mais aussi sur le terrain institutionnel. Vous pouvez compter sur l’ECLJ pour mener ce combat, pour défendre nos convictions et notre liberté politique.

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1 commentaire

  1. Selon Matthieu Bock-Côté, c’est là TOTALITARISME SANS LE GOULAG. Alors MM et MMES les parlementaires européens vous êtes responsables de la survie de notre démocratie. D’ailleurs le peuple est floué depuis Maastricht. Tout a été piloté pour nous soumettre à l’oligarchie. L’heure est venue de nous soulever. Il ne manque qu’un Spartacus! En avant…..

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