Lors d’un discours prononcé à l’occasion de la Conservative Political Action Conference (CPAC), qui s’est tenue à Budapest en Hongrie les 29 et 30 mai, Viktor Orban a dénoncé :
“Mes amis, deux plans sont sur la table. L’un est le plan libéral, l’autre est le plan patriotique pour l’Europe”.
“Le plan libéral considère que la vieille Europe culturelle et chrétienne est obsolète. Ils veulent la dépasser. Depuis des décennies, ils s’efforcent de fabriquer une nouvelle identité pour remplacer le christianisme et la nation”.
Le dirigeant hongrois a affirmé que les tentatives libérales de « remplacer la nation » fonctionnent en sapant la souveraineté nationale et en centralisant l’Europe. Il s’en est pris à Bruxelles, qui pousse à la guerre en l’utilisant comme prétexte pour atteindre cet objectif de centralisation européenne.
« S’il y a une guerre, il y a plus de Bruxelles, et encore moins de souveraineté ». “Le plan des libéraux est que l’Europe doit construire un nouveau modèle économique, un modèle d’économie de guerre, sous le prétexte de la guerre. Dans leur esprit, la guerre sera le moteur de l’économie. Dette collective, contrôle central et trésor de guerre”.
L’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne (UE) est un élément « clé » de ce plan libéral belliciste. L’Ukraine cherche à adhérer à l’UE, une étape potentielle vers l’adhésion à l’OTAN, ce qui, selon la Russie, pourrait déclencher une guerre nucléaire.
Il a proposé un « plan patriotique » en quatre points comme alternative :
Nous aussi, nous avons un plan : un plan patriotique.
Il repose sur quatre piliers.
Premièrement, nous voulons la paix. Nous ne voulons pas d’un nouveau front oriental, et donc nous ne voulons pas que l’Ukraine devienne membre de l’Union européenne.
Deuxièmement, nous voulons la souveraineté. Nous ne voulons pas d’impôts communs, nous ne voulons pas d’emprunts communs et nous ne voulons pas de contrôle économique central. Et nous ne voulons pas que notre argent soit envoyé dans une guerre dans un pays tiers.
Troisièmement, nous devons défendre la liberté. Nous devons rendre aux gens leur liberté politique, leur liberté de pensée et leur liberté d’opinion.
Quatrièmement, nous voulons reprendre l’Europe aux migrants. Nous voulons une culture chrétienne, des écoles nationalistes, des rues et des quartiers sans peur. Nous voulons être fiers de nos nations. Tel est le projet patriotique.
“Aujourd’hui, et pour quelques années encore, la politique européenne se jouera sur le plan qui l’emportera. Cette bataille doit être gagnée d’abord par chacun dans son pays, puis ensemble à Bruxelles”.
Gaudete
Voilà un président comme nous en aimerions malheureusement on n’a qu’un dégénéré
julaurdine
J’allais dire « Enfin un Homme qui parle Français » ! …
Je suis sûre que chacun de nous dans son propre pays en Europe a besoin, pense et souhaite la même chose.
Les Hongrois ont de la chance, Victor Orban est un homme, un homme lucide, juste et précieux il nous faudrait le même !
Zabo
Merci Monsieur Orban !
Que Dieu vous garde !
D'Haussy
C’est bien de le dire, maintenant il faut aussi faire ce qu’on dit.