Jean-Marie Le Méné, Président de la fondation Jérôme Lejeune, qui depuis le début soutient la famille de Vincent Lambert, s’insurge de la décision prise ce matin par le Docteur Sanchez.
« La mise à mort de Vincent Lambert par insuffisance rénale provoquée a commencé. C’est l’euthanasie d’une personne handicapée qui n’est ni malade ni en fin de vie, ni sous acharnement thérapeutique et qui n’a pas demandé à mourir. Nous assistons aujourd’hui à un basculement de civilisation qui annonce beaucoup d’autres euthanasies à venir. Les juridictions ont toutes interprété la loi dans le sens d’une fin de vie précipitée de Vincent Lambert alors que pourtant l’euthanasie n’est pas autorisée dans notre pays. N’est-il pas suspect de permettre la chose et de bannir le mot ?
Car c’est bien la loi Claeys-Leonetti qui condamne Vincent Lambert aujourd’hui. Vincent ne va pas mourir par arrêt des soins, mais par déshydratation et dénutrition, devant les yeux de ses parents. Une mort ignoble et hypocrite. Pourquoi son transfert vers une unité spécialisée n’a pas été obtenu ? La réponse hantera longtemps les complices de ce crime. Il y a des paroles mais aussi des silences qui tuent. Rappeler que la loi naturelle – antérieure au christianisme- s’impose à tous y compris à la République est la seule façon d’empêcher la civilisation de basculer dans la barbarie. »
Gilles
Mort sur ordonnance médicale et complicité du pouvoir.
DUPORT
La honte rejaillira sur la France et les français pendant longtemps.
incongru
une honte de plus…