La mort d’un être cher nous fait vivre un vrai dénuement. Perdre un parent, un époux, un ami est probablement l’une des plus grandes pauvretés, car il ne s’agit pas d’abord d’une réalité matérielle qui nous échappe, mais d’un être spirituel, irremplaçable.
Pour ceux qui souhaitent approfondir leur vie spirituelle pour mieux vivre le décès d’un proche, Life éditions vient de faire paraître une neuvaine pour entrer dans l’espérance : Vivre un deuil avec Marie (imprimatur Mgr Marc Aillet). S’il en est une qui peut nous comprendre c’est bien Elle, n’a t-elle pas connu l’épreuve de la mort de son époux saint Joseph, de son seul Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
Face à la mort d’un proche, il est donc indispensable de réagir en premier lieu au plan spirituel, car c’est là que la blessure est la plus profonde, la plus déstabilisante.
Le corps peut-être présent, mais s’il n’est plus animé, si l’âme l’a quitté, celui-ci n’est plus le médiateur habituel de la présence de la personne aimée. Il faut la chercher ailleurs, en dehors des perceptions sensibles.
Cheminer sur cette voie, par une intense vie sacramentelle et de prière, permet de mieux vivre la période du deuil. Car l’absence d’un être aimé sans la perspective de retrouvailles dans la prière pour son salut, ou sous la motion du Saint-Esprit, serait absolument insupportable. Aimer puis plus rien ? Ce serait vraiment absurde. Et tout ce qui est ici-bas nous parle d’un accomplissement, d’une finalité, d’un sens. Après la pluie il y a toujours le beau temps, et l’horizon de la résurrection de la chair éclaire notre foi d’une lumière nouvelle.
C’est alors que le deuil peut devenir un véritable chemin de croissance et de vie. S’appuyer sur Notre-Dame c’est éviter de se perdre dans les méandres de la nostalgie et de l’imagination, et ce chemin est accessible à chacun.
A faire connaître, disponible en librairie (4,90 euros) ou ici.
Extraits :
« O Marie, l’absence de … (nommer la personne) est pour moi une lourde épreuve. L’habitude de vivre à son contact avait donné une forme à mon âme, réalisant ainsi le miracle de la complémentarité dans l’amitié et l’affection mutuelle. Aujourd’hui, je puis ressentir le manque de l’autre comme si, d’une certaine façon, je ne marchais plus que sur une jambe… Très Sainte Vierge, je vous confie spécialement ces sentiments… »
« Vous qui avez senti le glaive traverser votre cœur aux heures de notre Salut, voyez ma peine à accepter l’épreuve qui me touche actuellement. Aidez-moi à vivre le moment présent en me ressourçant dans votre silence et dans l’espérance que les défunts sont dans la lumière de Dieu, tout près de Lui et donc si proches de nous. En vous contemplant, ô Marie, je sais que l’oraison m’apprend à vivre dans la paix l’absence physique de … (nommer la personne). Je le/la confie à votre intercession maternelle, vous qui avez tant de pouvoir sur le cœur de votre Fils. Par-delà le voile de la mort, je sais qu’il/elle est vivant(e) et espère tant en votre miséricorde à son égard. »
« Avec vous Marie j’accepte ce temps de deuil comme une grâce. Une grâce pour me rapprocher de Dieu en méditant davantage sur sa grande justice et son éternelle miséricorde ; une grâce pour considérer à frais nouveaux la finalité de ma vie qui est de voir Dieu, le connaître et l’aimer pour l’éternité ; une grâce pour goûter de manière renouvelée à la présence de nos chers défunts par la médiation de Dieu, mystère de la communion des saints… »