La Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN, régime obligatoire de sécurité sociale de l’éducation dite nationale, comme le précise un lecteur) a envoyé à des parlementaires des propositions d’amendements de la loi sur l’euthanasie. L’organisme « préconise d’élargir les conditions d’accès au suicide assisté et à l’euthanasie au travers de quinze amendements prêts à l’emploi ».
Des élargissements tous azimuts
La mutuelle voudrait tout d’abord voir supprimer la notion de « phase avancée ou terminale » de la maladie des conditions à remplir pour avoir recours au suicide assisté. « Cette notion est médicalement très complexe à déterminer et a pour conséquence d’exclure certaines personnes atteintes de maladies dégénératives voire neurodégénératives », argumente la MGEN.
L’organisme recommande aussi de prévoir la possibilité de demander l’euthanasie via les directives anticipées, « notamment “dans un état de mort cérébrale” (sic), de “coma” ou d’”état végétatif irréversible” ». D’autres amendements visent à laisser le « choix » entre suicide assisté et euthanasie ou encore à supprimer le critère de nationalité.
Des euthanasies pour faire des économies ?
Le député LR Philippe Juvin interroge :
« Est-ce un calcul économique ou de l’idéologie ? Difficile à dire ». « Mais je ne suis pas sûr que ce soit le rôle d’un organisme chargé de rembourser des soins de faire la promotion de l’euthanasie alors que l’on sait bien qu’abréger des vies fait faire des économies à la société dans les pays où elle est autorisée ». « Les périodes de fin de vie coûtent très cher, particulièrement la dernière année ».
Cro-Magnon
Cher Michel
Contrairement à son appellation trompeuse, il conviendrai de préciser que la MGEM n’est pas D’ABORD une MUTUELLE mais qu’elle est en premier le régime de sécurité sociale du monde de l’éducation dite nationale et ça fait du monde ! Elle n’est qu’en second une mutuelle au sens habituel ou nous l’entendons. Mon épouse ancienne infirmière scolaire n’a pas eu le choix de sa mutuelle, même à la retraite.
France Fougère
Pas seulement de l’éducation nationale ! Des cotisations très lourdes, des remboursements minimes ou inexistants.
Exemple : mes verres de lunettes sont adaptés depuis 30 ans, grâce à une excellente ophtalmologiste qui hélas n’exerce plus. Ainsi elle sous dosait les corrections de myopie, la bonne formule en ce qui me concerne. Je change parfois de montures, à mes frais, sans rien demander à la Mgen. Récemment, mes verres supposés incassables ont été abîmés lors d’une chute causée par une brusque et forte bourrasque de vent. L’un est ébreché, l’autre rayé profondément, les deux dangereux. La Mgen exige des consultations non remboursées pour un remboursement infime. Je me suis adressée à mon assurance : aucun remboursement alors qu’il s’agit d’un accident.
J’ai de nouveaux verres identiques que j’ai réglés pour 400 euros.
Rien ne va plus en France, sauf pour les étrangers sans papiers qui obtiennent tout gratuitement.
Collapsus
La MGEN comme une majorité de mutuelles est un nid à francs-maçons, je dirais même une pouponnière, une génératrice à frères la truelle. Pas étonnant donc qu’elle soit engagée à 500% derrière ce projet de loi criminel.
Si nous devons engager une opération de boycott des mutuelles pro-euthanasie, préparons-nous à payer dorénavant de notre poche une grosse partie de nos dépenses médicales …
France Fougère
Un ami a choisi de ne jamais adhérer à une mutuelle. Il a fait le bilan, et son choix est le bon.
France Fougère
Le président de la Mgen était en voyage aux États-Unis ( aux frais de qui ?) lorsqu’il a fait une merveilleuse rencontre, une certaine ministre et auteur de publications dites légères.
Tout ce monde bien à gauche sachant utiliser l’argent des autres.