Nathalie Kosciusko-Morizet (LR) avait hérité à Paris d'une circonscription en or. Mais elle est prise en tenaille entre des dissidents de droite et un macroniste. En mauvaise posture, elle déclare au Parisien :
"Aujourd'hui, vous jouez votre survie politique ?
Oui, je sais que dans dix jours ma voix peut s'éteindre. Mais je ne renierai pas ma liberté ni ce que je porte depuis des années : une droite moderne, ouverte et européenne. […]
Militez-vous, comme Thierry Solère, pour la constitution de deux groupes de droite à l'Assemblée ?
C'est trop tôt pour le dire. Mais il y a des lignes de fracture, et certains ne vieilliront pas ensemble. Avec la vague En Marche ! qui s'annonce, il serait nécessaire qu'une droite constructive mais autonome soit représentée. Ne pas avoir de débat à l'Assemblée, c'est prendre un risque pour la démocratie. Et c'est la rue qui arbitrera."
On s'oriente effectivement vers 2 groupes parlementaires issus de la droite LR au sein de la prochaine assemblée. L'une avec des personnalités comme NKM, soutenant la gouvernement Macron, l'autre, avec des personnalités comme Eric Ciotti, affichant des convictions de droite. C'est une recomposition de la droite qui s'annonce au lendemain des législatives.