10 ans d’impunité ont transformé Londres en bastion du fondamentalisme islamique : le Londonistan. Inventé par les services français, ce raccourci de Londres et d’Afghanistan désignait le petit monde des islamistes et des opposants aux régimes arabes qui avaient pignon sur rue dans la capitale anglaise. Pendant plus d’une décennie, sous le nez du gouvernement, Londres est ainsi devenu «le centre de promotion et de financement de l’extrémisme islamique en Europe», écrit Melanie Phillips dans un ouvrage intitulé Londonistan.
Avec les attentats de Londres (56 morts et plus de 700 blessés), cette impunité a cessé. Imams arrêtés, organisations dissoutes, comptes gelés, mosquées surveillées… Ce silence n’est toutefois qu’apparence. Le prosélytisme est désormais clandestin, l’appel au djihad secret. La mosquée a cessé d’être le terreau de la radicalisation car les prêches sont surveillés D’autres lieux s’y sont substitués : salles de prière non répertoriées, campus, prisons, écoles coraniques à l’étranger, sites Internet… Ce réseau informel alimenterait, selon le MI 5, environ 200 groupes, soit 1600 suspects. La probabilité que des cellules dormantes attendent pour agir est très élevée.
Des milliers de livres, de vidéos ou de cassettes audio circulent. Le MI 5 a pu constater qu’al-Qaida disposait d’une machine de propagande sophistiquée. Des images d’attaques perpétrées en Irak sont diffusées sur le Net dans la demi-heure. Pour Munira Mirza, auteur d’un rapport sur le sujet, le gouvernement mène une politique contreproductive. Par exemple, le Conseil musulman de Grande-Bretagne, censé être représentatif, a été dirigé par Iqbal Sacranie (photo), un admirateur de Sheikh Yassin qui estimait que pour Salman Rushdie, auteur des Versets sataniques, «la mort, c’était peut-être encore trop aisé». Un de ses membres imminents qualifiait Ben Laden de «combattant de la liberté» quelques semaines avant les attentats du 11 Septembre. Depuis, le ministère de l’Intérieur l’a appointé comme conseiller pour combattre l’extrémisme islamique.
jpm
la contraction n’est pas celle indiquée.
La racine arabe istan signifie pays. Les auteurs ont arabisé london.
Par exemple Pakistan est formé de pak et istan.
Pak signifie pur.
C’est le nom choisi lors de l’indépendance par ce pays des purs par opposition à l’Inde où on adore les bêtes.
Le Pakistan est le premier état fondé sur la loi islamique.
Eric
Ces gens doivent être chassés, c’est tout.
Eric
Qu’est-ce que c’est que ces individus qui s’installent dans un pays, vivent sur son dos et font tout pour lui nuire ?
Dans la nature, on appelerait ça des parasites.
Pascal G.
S’appuyer sur des islamistes pour favoriser leur intégration dans les institutions est une vieille tactique politique anglaise, puis anglo-saxonne lorsqu’elle fut reprise par les USA.
Les Anglais favorisèrent en Egypte sous leur mandat la création de l’université dont sont issus les “Frères musulmans” matrice de tout le courant islamiste. Les Américains favorisent actuellement les islamistes dits modérés du Maroc, en les formant aux règles de management et de gouvernance made in US (!), fragilisant ainsi le socle religieux sur lequele rpose la monarchie.
Mais notre Sarko avec son conseil “représentatif” du culte musulman, et le financement de l’université qui forme les imams en Bourgogne, ne reprend il pas cette ligne de conduite ?
La 3ème République, par anti catholicisme, finança les medersas et aida au renouveau de l’Islam algérien très affaibli au moment de la colonisation, et au Sénégal il y avaient à peine 10 % de musulmans à notre arrivée, et près de 80 % lors de la décolonisation, livrant ce pays aux trois puissantes confréries qui le dominent encore aujourd’hui.
Ce type de politique est illusoire à moyen et long terme : l’islam n’est pas soluble dans la civilisation occidentale, ni assimilable, tout au plus peut-il être dominé et circonscrit dans des limites tolérables dans un cadre très strict, comme ce fut le cas au Liban sous mandat français.
L’abandon de cette règle a assuré et assurera encore son triomphe. A Londres. Comme à Paris.