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Communisme

William Blanc, le vieil étudiant rouge

William Blanc, doctorant en histoire de 36 ans (et donc qui n'a pas obtenu son doctorat), est celui qui s'en est pris au Métronome de Lorant Deutsch, 2 ans après sa parution. Il est connu à l'université de Tolbiac, comme en témoigne Nouvelles de France :

"Ce gros garçon était tout simplement l’un des leaders des mouvements d’extrême-gauche, qui ont fait du lieu leurs quartiers généraux dans le monde universitaire parisien. Violent (accusé notamment par une opposante de lui avoir cassé le bras au sein même de l’université) et quelque peu fanatisé (impossible de discuter avec lui), il était resté de longues années à Tolbiac, où l’on n’était censé – à l’époque – ne passer que les deux années de Deug. C’est à se demander où il trouvait son argent pour vivre. Pour tout dire, le garçon faisait penser à ces hommes de main payés par l’extrême-gauche pour maintenir son contrôle du système éducatif en fomentant des mouvements pseudo-révolutionnaires et étouffer toute opposition."

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6 commentaires

  1. On peut être doctorant à tout âge, surtout quand on a arrêté ses études après un premier cycle ou une second cycle pour entrer dans la vie professionnelle.
    Ce qui est significatif c’est
    -les dates d’obtention des diplômes,
    -les emplois tenus en parallèle aux études.
    Selon http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20120710.OBS6677/lorant-deutsch-a-une-vision-biaisee-de-l-histoire.html
    “l’historien William Blanc, post-doctorant à l’université Paris I et spécialiste du Moyen-Âge”
    (Mais l’article en question est aberrant, reprochant -est-ce à mettre au crédit de William Blanc ou du journaliste du nouvel Obs- la trop faible place consacrée à la Seconde Guerre Mondiale et à la Collaboration: sauf que l’on ne nous dit pas les traces laissées à Paris et en particulier sur le Métro par la Seconde Guerre Mondiale et la collaboration, alors que c’est la problématique retenue par L. Deutsch. “La légende de Saint-Denis occupe huit pages”: ben oui: entre la “rue Saint-Denis”, le “faubourg Saint-Denis”, “l’impasse Saint-Denis”, la “fontaine Saint-Denis” à Montmartre (dans le square Suzanne Buisson -une résistante-), la vue sur la basilique Saint-Denis, l’église Saint-Denys du Saint-Sacrement, l’église Saint-Denys de la Chapelle, il y a de la matière).
    L. Deutsch prétend-il faire œuvre d’historien? il me semble qu’il se veut plutôt conteur d’histoires sur Paris, ce qui est quelque peu différent.
    Au fait, qu’a publié W. Blanc? (à part peut-être des tracts, disent les mauvaises langues)

  2. A mon avis il devrait aller faire son doctorat dans une ville stalinienne de Sibérie ou du belouchistan oriental , car quelle horreur de vivre à Paris où il y a des Saint-denis, Saint-Louis,Saint-vincent de Paul, des Saintes Geneviève, Clothilde, etc, d’affreuses religieuses si dévouées pour les parisiens (la soeur Rosalie), des monuments construits par les rois, les évêques, les princes, et quels monuments ! des empereurs qui ont fait aussi des monuments , mais la république ? A oui elle a détruit de nombreux monuments. La commune ? Des pétroleuses se sont chargées des tuileries et d’autres monuments, bien sur il y a la destruction des archives municipales et celles du greffe, sans compter les assassinats (Mgr Darbois, etc) Donc Lorant ne se trompe pas, il met les choses à leur juste place !
    Ironie de l’affaire, Wladimir Ilitch Willaim euh pardon Louis Blanc, jaloux de Lorant a fait un foin croyant couler Lorant, mais en fait je pense que l’affaire va porter chance à Lorant, car ses livres vont être à nouveau achetés par des gens intrigués par cette affaire!

  3. Les garde-chiourme idéologiques de cet âge là finissent par devenir chargé de TD. Celui ci doit être particulièrement nul pour ne pas avoir réussi à percer dans un milieu idéologiquement favorable.

  4. Ce raté finira par avoir son doctorat à 50 ans (j’en ai connu un!) et à se prendre pour un grand intellectuel, il sera content d’avoir sa page sur google, on ne le changera pas…

  5. Je suis diplomée d’histoire de Paris I , et j’ai donc fait mon Deug à Tolbiac, qui était un nid d’étudiants peinant à valider leur Deug et plus occupés à pérorer sur la lutte des classes.En sus relativement violents à l’encontre des “fachos” qu’ils pensaient voir un peu partout… L’administration universitaire ( j’ai à peu d’années près l’age de ce monsieur) avait d’ailleurs dû prendre des mesures pour que les étudiants ne puissent plus s’inscrire en maîtrise sans avoir validé leur Deug, ce qui se faisait beaucoup…Il faut croire que ces vieux étudiants se sentaient mieux à Tolbiac qu’à la Sorbonne , ou se déroule les cycles suivants, mais où ils se font et plus rares et plus discrets.

  6. Mmmmh… “il est accusé de”. Source ? Dépôt de plainte ? Condamnation ? En fait, c’est un racontar, ça, non ? Voir même carrément de la diffamation.
    De la même façon, oui, on peut être doctorant à tout âge, d’ailleurs, c’est même un peu l’idée : le doctorat, c’est un parcours de recherche long et difficile, il vaut mieux avoir un emploi à côté. La plupart des doctorants ne se lancent qu’après s’être établis dans la vie active.
    Pour ce qui est de la faible place accordé à l’Occupation : l’Occupation de Paris, c’est de l’Histoire de Paris, par contre Pépin Le Bref (18 pages) qui a refusé de vivre et de régner depuis Paris, non. L’histoire de la Commune, qu’on la déteste ou pas (tout comme le Siège de 1870), c’est de l’histoire de Paris (et il y a la station Louise Michel pour faire le lien avec le métro), alors pourquoi un seul paragraphe sur la Commune, alors qu’il y autant de page accordé au Traité de Verdun qui est de l’Histoire de France, mais pas de Paris ?
    Lorant Deutsch prétend-t-il faire œuvre d’Historien ? oui, deuxième page de son intro : “j’ai fait de l’Histoire mon métier”
    Et c’est marrant, mais j’ai bien l’impression que l’on peut critiquer LD en ne parlant QUE d’Histoire. C’est fou, non ?

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