Avant le débat sur le projet de loi bioéthique, le député socialiste Alain Claeys (très insuffisant) a profité des questions au gouvernement pour interpeller le ministre Xavier Bertrand. Extraits :
"Après la parution de plusieurs articles de presse, je voudrais affirmer ici que l’ensemble des parlementaires, quelle que soit leur place sur ces bancs, partagent les mêmes valeurs éthiques, celles du respect de la dignité de la personne humaine et de la non-marchandisation du vivant. Dans ce cadre, je souhaite réaffirmer l’utilité des recherches sur les cellules souches embryonnaires. Elles sont utiles pour notre recherche fondamentale, pour comprendre les mécanismes du vivant, la différenciation cellulaire et pour expliquer peut-être un jour les origines du cancer. Elles sont utiles aussi aujourd’hui pour que, demain, des progrès thérapeutiques interviennent. Monsieur le ministre de la santé, ces recherches sont encadrées dans notre pays et votre position ne tient plus. Vous ne pouvez pas parler d’interdiction avec dérogation. […]
M. Xavier Bertrand, ministre du travail, de l’emploi et de la santé. Monsieur le député, chacun ici sait combien vous maîtrisez le sujet […]. Cela étant, je ne partage pas votre conviction. Le Gouvernement s’en tiendra à l’équilibre, c'est-à-dire au texte qui est sorti de l’Assemblée nationale. Que les choses soient claires : ce ne sera ni le texte sorti de l’examen sénatorial ni celui qui est issu de la commission."
Bertrand
Alain Claeys et Xavier Bertrand sont l’un comme l’autre des monstres. Parler d’utilité et d’équilibre quand il s’agit de boucherie d’êtres humains, c’est proprement abject.
Le sang des victimes de ces gens crie.
Sancenay
le même Xavier Bertrand affirmait en première lecture en février dernier que le régime dérogatoire ne freinerait en rien la recherche( donc le sacrifice des embryons au profit de la vrai fausse religion du progrès contre l’humanité ).
On serait étonné du contraire.