Alors que le président Mugabe vient d'être mis à l'écart de la présidence du Zimbabwe, Bernard Lugan nous offre une rétrospective historique sur l'accession de ce marxiste animé par la haine des Blancs.
"[…] Depuis 1980, « Comrade Bob » régnait donc sur ce qui fut la prospère Rhodésie dont il fit un goulag ruiné. Et pourtant, l’héritage laissé par le régime blanc était exceptionnel : le pays disposait d’excellentes infrastructures routières et ferroviaires, la population était largement alphabétisée et l’économie de type industriel avait un secteur agricole hautement compétitif. De plus, la politique des sanctions internationales avait contraint les Rhodésiens à créer une industrie de transformation.
Quelques années plus tard, l’héritage laissé par les « colons » ayant été dilapidé, la faillite était totale. En 1995, l’augmentation de 67% du prix du litre d’essence et de 345% de celui du pétrole lampant utilisé pour la cuisine et l’éclairage domestique provoqua de graves émeutes dans les principales villes du pays. Leur répression fut sanglante.
En 1999 la catastrophe connut une nouvelle accélération avec l’effondrement du dollar zimbabwéen qui perdit 80% de sa valeur face aux devises. L’inflation dépassa alors les 57%, tandis-que le prix du gallon d’essence passa de 5 à 12 dollars zimbabwéens. Quant au taux de chômage, il atteignit les 50% Or, avec une croissance démographique de 2,8% par an, le Zimbabwe voyait arriver chaque année des dizaines de milliers de jeunes adultes sur le marché du travail. […]"
AsiaNews nous apprend que pendant les deux jours avant le coup d’Etat au Zimbabwe, le chef d’état major du Zimbabwe était en Chine, où il a rencontré notamment deux officiers de haut rang et le ministre de la Défense. Pour certains observateurs, la Chine, qui est le premier partenaire commercial du pays, est clairement derrière la destitution du vieux dictateur responsable d’un marasme économique, et même d’une régression qui a fait chuter son PIB par personne 15% au-dessous de ce qu’il était en 1980.
Un article publié le 16 novembre dans le Global Times, le journal du parti communiste chinois en langue anglaise, disait que le gouvernement de Mugabe avait fait subir de « lourdes pertes » à la Chine et qu’un changement de régime serait profitable aux deux pays. Selon John Everard, ancien ambassadeur du Royaume-Uni en Corée du Nord et spécialiste de la Chine, Pékin a joué le même rôle que jouait la CIA dans les années 70, ce qui est une nouveauté."
A.F
Après la Rhodésie et le Zimbabwe, bientôt le Chinebabwe?
San Juan
Mugabe a essayé de voler les chinois comme il a volé les blancs du Zimbabwe, alors les chinois l’ont foutu dehors. Très bien et champagne, un salopard de moins au pouvoir. Mais cette crapule raciste méritait néanmoins la corde pour crimes contre l’humanité, pour avoir affamé et ruiné son pays qui, du temps des blancs, était le grenier de cette partie de l’Afrique.
San Juan
Hyperinflation au Zimbabwé selon Wikipedia :
« En juillet 2008, l’inflation est officiellement estimée à 231 millions de pour cent par an, mais selon d’autres économistes elle serait plutôt de l’ordre de 80 milliards par mois »…« Ainsi, en janvier 2009, un billet de cent mille milliards de dollars du Zimbabwe, valant 30 dollars US est mis en circulation ».
Incroyable.
Irishman
Comprendre : Pékin veut au Zimbabwe des gens bien intentionnés à leur égard ! Les Chinois vont leur faire regretter le bon vieux temps des colons blancs…