Lundi 3 février, le Comité de l’assurance de l’Institut national d’assurance maladie invalidité (INAMI) a approuvé « l’instauration d’un code de nomenclature pour la réalisation d’une euthanasie ». Par conséquent, les praticiens seront rémunérés 180,24 euros pour la pratique de cet acte. Au-delà de l’acte lui-même, ces indemnités couvriront « les frais de matériel (hors médicaments) », la constatation du décès et l’établissement de l’acte de décès et « la rédaction du document d’enregistrement, comme prévu par l’article 5 de la loi sur l’euthanasie ».
Tiers payant obligatoire
En effet, « jusqu’à présent, l’assurance maladie obligatoire ne prévoyait pas d’indemnité pour le médecin pratiquant l’euthanasie ». Et l’INAMI ne dispose « d’aucune analyse sur la façon dont ces frais sont actuellement facturés ».
Les médecins ont indiqué regretter que « les médicaments ne soient pas inclus dans le forfait de l’acte, obligeant le praticien à les acheter lui-même auprès du pharmacien et rendant leur facturation au patient ou à la famille difficile ». L’Institut national d’assurance maladie a précisé qu’il examinerait une « solution alternative ».
Les médecins pourront en outre « cumuler ces nouveaux codes de nomenclature avec d’autres prestations, telles que les consultations, visites à domicile, avis médicaux ou psychothérapies ». Mais ils sont tenus « d’appliquer le régime du tiers payant ».
Un « budget annuel » de 627 055 euros
Pour évaluer le « budget annuel » dédié à cette nouvelle nomenclature, l’INAMI a « anticipé » une hausse de 5% des euthanasies, ce qui conduirait à un montant de 627.055 euros versés aux médecins pratiquant cet acte. En 2022, 2966 euthanasies avaient été recensées. Un chiffre qui s’est élevé à 3423 en 2023, selon le dernier rapport de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation.
L’entrée en vigueur de cette « nouvelle rémunération » requiert encore la publication d’un arrêté royal. « Ce n’est qu’après cette publication que la rémunération des médecins pour l’euthanasie pourra être officiellement appliquée. »
Meltoisan
Cela fait peur, cela fait froid dans le dos … Soleil vert ? Le meilleur des mondes ?
Ça y est, nous y sommes ! Protégez-vous
Et tout ça alors que nous manquons d’hôpitaux, de soignants, …
Allez hops, dans des sacs plastiques noirs, jetés dans la fosse, comme lors du Covid. Pas de messe, pas de cérémonies, pas de rituel … Interdit aux familles, aux proches, pas de témoins SVP ! C’est pour votre bien, vous comprenez …
Une telle société n’a pas d’avenir.
Collapsus
Jetés dans la fosse ? Vous n’y pensez pas, on projette de faire du terreau ou de l’humus avec les restes humains, c’est bon pour la planète paraît-il. Cette planète Gaïa qui a ses entrées au Vatican. Rien ne se crée, rien ne se perd, il n’y a pas de limite au profit. Tout va au mieux dans le meilleur des mondes !
Adalbert
Le dernier bourreau français percevait je crois un salaire de 3000 francs de l’époque ( fin des années 1970), à partager avec ses aides. Il a même eu droit à une petite retraite après l’abolition de la peine de mort.
Garde67
En France, le coût d’une IVG instrumentale est remboursé par l’Assurance maladie à 100 % sur la base d’un tarif forfaitaire. Ce tarif est compris entre 579,06 € et 830,06 € en fonction de l’établissement de santé (hôpital ou clinique), du type d’anesthésie (locale ou générale) et de la durée de l’hospitalisation.
Le coût d’une euthanasie pour un chien s’élève en moyenne à 80 € pour celle qui est réalisée chez un vétérinaire. Si l’on souhaite accompagner à son domicile son animal lors de son trépas, le coût de l’opération monte à 200 €.
Dans le monde de dingue dans lequel nous sommes, la vie humaine n’a, pour certains, qu’une “valeur” marchande. Pour eux, cette vie ne vaut pas plus que celle d’un chien.
Adalbert
N’oublions pas que l’euthanasie, qui se généralisera vite ( cf Belgique et Canada) permettra de substantielles économies à la Sécurité sociale et aux caisses de retraite. Supprimer les enfants handicapés in utero et les malades incurables, voilà bien une solution “humaniste”!
Giacomo
Des gamins issus de la diversité et des banlieues défavorisées, n’ayant aucune qualification médicale, touchent un pactole pour exécuter certains “contrats” émis par la pègre qui les emploie.
Les médecins avorteurs devraient exiger d’être rémunérés au même niveau de salaire, à égalité de “prestation”…