Hier, lors de la suite de l’examen du projet de loi bioéthique, les sénateurs ont rejeté
- la création de gamètes artificielles à partir de cellules reprogrammées,
- la création de chimères animal-homme
- l’avortement possible jusqu’à 9 mois pour une détresse “psycho-sociale”
- la transcription de la filiation d’intention des enfants nés de GPA
- la double filiation maternelle (remplacée par l’adoption par la conjointe de la mère).
Le sénat double les sanctions prévues en cas de non-respect des formalités de déclaration pour les recherches sur les cellules souches embryonnaires humaines.
Néanmoins, la suppression du délai de réflexion avant l’interruption médicale de grossesse est maintenue malgré les lourdes conséquences humaines et psychologiques qu’implique un avortement. Le sénat a adopté l’article 19 bis A qui autorise la pratique du bébé médicament appelé aussi DPI-HLA.
F. JACQUEL
Toutes ces bonnes intentions sénatoriales seront, hélas, balayées par la 2nde lecture des godillots marcheurs de l’Assemblée nationale. Le poids de ceux-ci neutralise de façon permanente le pouvoir d’opposition du Sénat et pourrait justifier la suppression du bicamérisme au profit d’une Assemblée nationale devenue somple chambre d’enregistrement de tous les caprices et toutes les aberrations gouvernementales ou présidentielles.
Bernard Mitjavile
C’est toujours bien de voir qu’il y a des gens qui résistent y compris au Sénat. Même dans une situation qui paraît perdue, il est important de résister, de s’opposer et de prendre position pour le futur sinon il n’y a plus de graines d’espoir.
philippe paternot
quand même!
et pourtant il y a eu un député pour proposer ce bébéicide ! et d’autres pour l’approuver !
on en est là ! les gens doivent réagir et aller voter pour virer ces nuisibles
Michel Janva
Voter quoi ?