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France : Société

A compter du 17 juillet, les Français – célibataires sans enfant – travaillent (enfin) pour eux

A compter du 17 juillet, les Français – célibataires sans enfant – travaillent (enfin) pour eux

C’est ce qui ressort de la quatorzième édition de l’étude sur la pression sociale et fiscale réelle du salarié moyen au sein de l’Union européenne, publiée par l’Institut économique Molinari.

Le think-tank part ainsi du salaire brut pour arriver au pouvoir d’achat réel duquel sont soustraits les cotisations salariales, l’impôt sur le revenu et la TVA sur les biens et services. « Cette étude permet de mesurer le coût réel des services publics et de la sécurité sociale pour un salarié moyen célibataire et sans enfant », estime l’Institut Molinari. Un simple calcul rapporté à l’année permet ensuite de déterminer le jour de l’année à partir duquel, le salarié célibataire sans enfant commence à travailler pour lui.

L’Institut estime notre fiscalité à 54,1 % et le jour de libération fiscale au 17 juillet. La France est en tête du classement des pays à la plus forte fiscalité, devant la Belgique (53,5 %) et l’Autriche (53,4 %). On trouve ensuite l’Allemagne et l’Italie, avec 50,9 % et 50,4 %. Dès le 9 mai, le salarié célibataire du Royaume-Uni travaille pour lui ; en Irlande, c’est le 5 mai et au Danemark, c’est le 30. Pour la moyenne des 27 pays de l’Union européenne, c’est le 10 juin.

Et il va être difficile pour nos dirigeants de se défendre en déclarant que la France a certes les impôts les plus conséquents, mais aussi les systèmes éducatif et de santé les plus performants. Tout le monde a constaté la carence criante de ces institutions étatisées. Cécile Philippe, présidente de l’Institut économique Molinari et co-auteur du rapport, souligne :

« Contrairement aux idées reçues, l’importance des charges sociales et des impôts en France n’est pas la marque de meilleurs services publics. Les retraites, qui absorbent 25% des dépenses publiques, sont plus coûteuses que dans les pays européens s’appuyant à la fois sur la répartition et la capitalisation collective (Pays-Bas, Suède…). La santé et l’assurance maladie, qui absorbe 20 % des dépenses publiques, souffre d’engorgements et d’un manque d’innovations. Nos dépenses d’éducation, qui absorbent 9 % des dépenses publiques, présentent un mauvais rapport qualité-prix. On constate une dégradation du positionnement français, en dépit d’un investissement collectif majeur ».

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1 commentaire

  1. payer tous les faignants en commençant par ce gouvernement d’incapables ou plutôt de voyous, il ne faut pas s’étonner de tout ce que nous avons à payer bet quand ils disent qu’ils vont baisser les impôts comprendre ils vont augmenter les impôts ce sont des monstres assoiffés de fric mais pas du leur de celui du con… tribuable

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