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France : Société

A force d’accueillir et de soigner gratuitement toute la terre, on soigne de plus en plus mal

De Caroline Parmentier dans Présent :

Images-9"La mort de Naomie Musenga est choquante et révoltante. Mais compte tenu de l’état de notre système de santé, de la pénurie de médecins et de l’engorgement des services d’urgence dans notre pays, notamment saturés par une immigration massive, il est presque étonnant que cela n’arrive pas plus souvent.

Oui, l’opératrice a commis une lourde faute dont les conséquences ont été dramatiques. Non, l’affaire Naomie n’est pas une affaire raciste. Je connais une infirmière aux urgences à qui les médecins demandent systématiquement de « faire le tri » des malades en salle d’attente sursaturée. De façon à ne garder que les véritables urgences. Ceux dont les enfants ont mal aux oreilles, ceux qui toussent depuis quinze jours, tous ceux qui relèvent du bobologue plus que de l’urgentiste de garde sont invités à dégager, direction le généraliste. Tout simplement parce que les gens ont pris l’habitude de se rendre aux urgences comme à une simple consultation parce que c’est gratuit et sans rendez-vous. C’est de cette gabegie intolérable que Naomie est morte.

Un « supermarché de la santé »

Procéder à ce tri au jugé, est à haut risque pour les malades et pour l’infirmière en question. C’est aussi ce qui est arrivé à cette opératrice du Samu. Comme témoigne l’une d’elle sur le site de nos confrères de Riposte Laïque : « cela aurait pu m’arriver à moi ; notre quotidien c’est 300 à 400 appels par jour. Nous n’avons aucune formation médicale, mais nous avons des instructions (…) Instructions des médecins ou des établissements, pas plus d’une minute par appel. Notre quotidien ce sont des patients majoritairement étrangers, puisqu’on leur a vendu la France comme un supermarché de la santé. Certains ne viennent que pour se faire soigner, ça ne coûte rien, ils ont l’AME. La plupart ne font même pas l’effort de parler français (de toutes façons, la majorité des médecins sont eux aussi d’origine étrangère). Ils ne connaissent pas leur date de naissance, parfois même pas leur nom et, quand ils le connaissent, ils ne savent pas l’épeler. Je ne parle même pas de leur adresse (…) » Naomi a dit : « je vais mourir », et malheureusement, elle avait raison. Lorsqu’on entend l’enregistrement, on se dit « mais comment peut-on rester insensible à cet appel au secours ? Savez-vous combien de fois par jour j’entends cette petite phrase ? Elles ont toutes ce ton larmoyant et souffrant, cette petite voix faible et chevrotante pour nous attendrir, qu’il s’agisse d’une migraine, d’un ongle incarné, d’une grippe, d’une crise de coliques néphrétiques ou d’un nez qui coule, on les croirait toujours à l’agonie. Le fameux “je vais mourir”, c’est l’ultime coup de semonce. Au début, on le prend au sérieux, on appelle les médecins, les responsables, on remue ciel et terre, on se fait engueuler par les médecins “qui n’ont pas que ça à faire”, par notre employeur qui perd de l’argent puisqu’on perd notre temps, et, en définitive, par les patients puisque nous sommes sans cœur et racistes. »

Effarant témoignage. Comme me l’avait un jour formellement conseillé un médecin pour mes enfants en bas âge : « S’il y a une véritable urgence, ce sont les pompiers qu’il faut appeler. »"

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11 commentaires

  1. Si les opérateurs des standards téléphoniques de la police, du samu et particulièrement des Sapeurs-pompiers n’étaient pas “assaillis ” d’appels erronés ,malveillants, de canulars en tous genres ,etc,etc il est incontestable que ces derniers seraient nettement dans de meilleures dispositions pour effectuer leur travail qui nécessite calme et réflexion.
    Une excellente chose que l’identification du demandeur pour tous les numéros d’urgence ,y compris pour les titulaires de la liste rouge :
    -15
    -17
    -18
    Aussi paradoxal que cela puisse paraître ,
    “l’identification du demandeur ” n’intéressa ,du moins au tout début que fort peu les autorités .
    Il fallut le courage et la détermination d’une poignée pour qu’enfin ce dossier puisse aboutir.
    A ce sujet ,un hommage et des remerciements peuvent et doivent être adressés à M Norbert Ségard ,secrétaire d’état à France -Télécom qui a compris l’utilité du dispositif et a aidé en ce sens.

  2. L’article de Caroline Parmentier est tout à fait pertinent et ose dire ce que personne n’ose dire, en particulier sur les chaînes d’info en continu.

  3. N’ importe qui a dans son entourage un médecin qui vous confirmera que les urgences sont blindées de bobologie…. et que le ceux qui y sont n’ont d’autre chose à faire de leur journée……cherchez l’erreur

  4. M’étant rendu plusieurs fois aux urgences assez récemment, je peux témoigner que la quasi totalité des personnes en attente, 95% au moins, sont étrangères (essentiellement musulmanes).
    M’étant aujourd’hui même rendu dans un centre médical parisien, le cosem, je peux encore affirmer que la salle d’attente n’était remplie que d’africains (à une exception près). Jusqu’à une grosse femme arrivant dans la salle d’attente entièrement recouverte de grands draps noirs de la tête aux pieds, ne laissant voir que le visage et parfois bordés de quelques “magnifiques” broderies dorées soulignant à la fois cette abomination qu’est l’islam et une volonté farouche de ne pas s’assimiler!
    Ne savait-elle pas que nous sommes en France!
    Ces personnes nous coûtent des milliards!

  5. L’enquête sur la situation matérielle des “grands” hôpitaux de France, ne présage pas un avenir encourageant. Je crains d’être pris en charge par les services de soin. Mieux vaut en finir dans son trou.

  6. A Alpin,
    Je vous cite : “A ce sujet ,un hommage et des remerciements peuvent et doivent être adressés à M Norbert Ségard ,secrétaire d’état à France -Télécom qui a compris l’utilité du dispositif et a aidé en ce sens.”
    Merci de cet hommage à Norbert Ségard que j’ai connu lorsqu’il était Directeur des écoles qu’il a fondées : Un grand bonhomme, vraiment !
    Dommage que l’on ne parle pas assez de lui.
    En outre on lui doit cette magnifique prière :
    http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Norbert-Segard

  7. En cas de gros pépin : LES POMPIERS !! OUI !
    Mais pour vous emmener où ? Dans un hôpital aux urgences surchargées ? Aux internes débordés ? Aux infirmières épuisées ?…
    Obligation pour eux de vous mettre dans l’hôpital “de référence” en liaison avec eux… mais, si vous ne voulez pas de celui-ci, si vous êtes en état de le leur dire, si vous avez quelqu’un qui peut le dire pour vous :
    EXIGEZ D’ÊTRE EMMENÉS DANS L’ÉTABLISSEMENT DE VOTRE CHOIX.
    Ils ne peuvent le refuser et doivent vous mettre là où vous l’avez demandé (ou écrit sur un papier, signé). Ben sûr, dans les limites du département. C’est un pompier qui me l’a appris.
    Bon à savoir car, certains hôpitaux sont des mouroirs…

  8. Cette affaire Naomie qui fait tant de bruit aujourd’hui, n’est pas la seule ni la première. Tous ceux qui ont occupé cette fonction de récepteur des appels au SAMU connaissent la sélection qui s’y opère et cela depuis des années, voire des dizaines d’années. En cas d’urgence absolue, ce sont les pompiers qu’il convient d’appeler au 18.
    Le problème est bien plus grâve qu’il n’y paraît car la majorité des usagers est couvert par une mutuelle, permettant d’appeler SOS Médecins dont le coût est bien trop élevé pour ceux qui n’ont pas cette couverture. Hors aujourd’hui, à Paris, trouver un médecin qui accepte de venir à domicile est une vraie gageure. Ne soyons donc pas étonnés de l’affluence intolérable dans les services d’urgence téléphoniques ou physiques.
    Je ne veux pas raconter mon cas personnel, mais la France est devenue le modèle à fuir, elle s’est autodétruite sur le plan médical. J’aimerais beaucoup revoir des thérapeuthes dans les cabinets médicaux et non des hommes d’affaires cherchant à multiplier leur bénéfice.

  9. Nous devons plus que jamais nous tenir en bonne santé.D’une part car c’est une richesse et d’autre part car il ne sera bientôt de plus en plus difficile de se faire soigner.Alors mangeons bien, bougeons selon notre âge,faisons travailler nos cerveaux, faisons les bilans médicaux nécessaires sans attendre ainsi que les consultations de suivi classiques ophtalmo, dentaires, etc… gardons comme autrefois une belle relation soignant /soigné avec notre médecin généraliste.

  10. Mais pourquoi nous ressort-on cette affaire qui date de décembre 2017 ?
    Et maintenant la question interdite : si la victime avait été blanche, en aurait-on fait le même patacaisse merdiatique ?
    Merci à Tite pour ces précisions fort utiles…

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