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Tribune libre

A l’heure du wokisme, le respect d’autrui et des civilisations. Que dit l’Eglise ?

A l’heure du wokisme, le respect d’autrui et des civilisations. Que dit l’Eglise ?

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Les chrétiens ont souvent été embarqués malgré eux dans des guerres et des thèses qui ont légitimé les pires massacres et génocides des populations autochtones des Amériques, comme les enlèvements des enfants amérindiens, pour lesquels le Pape François s’est exprimé au Canada. Rien de tout cela n’était bien évangélique. Sous l’influence des philosophes des Lumières qui introduisirent eu Europe la « théorie » des climats et son corollaire de la « théorie » des races, très en vogue dans le monde arabo-musulman, les européens, même des chrétiens, ont largement confondu la Mission et la Colonisation violente qui nous est reprochée avec véhémence.

Apportons ici l’éclairage de la doctrine de l’Eglise pour y voir clair, car sa position est comme toujours d’une grande sagesse humaine, profondément évangélique. Elle devrait être bien plus exposée pour séparer l’œuvre d’enseignement des nations, d’une œuvre bien plus contestable de colonisation agressive et dominatrice, assortie de destruction des cultures et d’asservissement des populations jusqu’à la légitimation du génocide ; ce qui ne saurait être très chrétien.

A la demande de Charles Quint, qui s’inquiétait des violences commises par les Grands d’Espagne, les réponses furent données, et jamais remises en cause depuis, par le pape Paul III en 1537. Les deux textes sont publiés en juin 1537. Il commence par décrire et dénoncer le jugement de ses contemporains qui consiste à déclasser une partie de l’humanité. Nous sommes tous frères en Jésus-Christ, d’où l’importance de l’encyclique récente sur la fraternité chrétienne :

« Ce que voyant, le jaloux adversaire du genre humain, toujours hostile aux œuvres humaines afin de les détruire, a découvert une nouvelle manière d’empêcher que la parole de Dieu soit annoncée, pour leur salut, aux nations. Il a poussé certains de ses suppôts, avides de satisfaire leur cupidité, à déclarer publiquement que les habitants des Indes occidentales et méridionales, et d’autres peuples encore qui sont parvenus à notre connaissance ces temps-ci, devaient être utilisés pour notre service, comme des bêtes brutes, sous prétexte qu’ils ne connaissent pas la foi catholique. Ils les réduisent en esclavage en leur imposant des corvées telles qu’ils oseraient à peine en infliger à leurs propres animaux domestiques. »

La lettre développe contre cette situation deux arguments. Le premier consiste à rappeler la mission d’enseignement des nations d’où une œuvre pacifique d’évangélisation :

« Nous déclarons et décidons que les Indiens et les autres peuples qui viendraient à être découverts dans le monde doivent être invités à ladite foi du Christ par la prédication de la parole de Dieu et par l’exemple d’une vie vertueuse. »

Mais, fort de cet argument, Paul III en induit un second qui condamne l’appropriation abusive des terres et l’atteinte à la liberté des autochtones :

« Nous décidons et déclarons, par les présentes lettres, en vertu de Notre Autorité apostolique, que lesdits Indiens et tous les autres peuples qui parviendraient dans l’avenir à la connaissance des chrétiens, même s’ils vivent hors de la foi ou sont originaires d’autres contrées, peuvent librement et licitement user, posséder et jouir de la liberté et de la propriété de leurs biens, et ne doivent pas être réduits en esclavage. Toute mesure prise en contradiction avec ces principes est abrogée et invalidée. »

Dans sa bulle Sublimis Deus, il précise le texte précédent :

« Les dits Indiens et tous les autres peuples qui peuvent être plus tard découverts par les Chrétiens, ne peuvent en aucun cas être privés de leur liberté ou de la possession de leurs biens, même s’ils demeurent en dehors de la foi de Jésus-Christ ; et qu’ils peuvent et devraient, librement et légitimement, jouir de la liberté et de la possession de leurs biens, et qu’ils ne devraient en aucun cas être réduits en esclavage. »

Dans le premier texte, il dit licite les droits des indigènes, malgré leur impiété. Dans le second, il l’exprime dans l’autre sens en signalant le caractère illicite d’un acte qui les priverait de leur liberté et propriété, condamnant l’œuvre conquérante des colons.

C’est en ce sens que Las Casas dénoncera avec virulence ce que la chrétienté ne pouvait cautionner mais qui fut fait, parfois en son nom, par des puissants cupides qui préfigurent ceux d’aujourd’hui. Dans une constance évangélique argumentée par Paul III, Las Casas de tradition dominicaine et fidèle aux enseignements du dominicain Francisco de Vitoria vante bien le droit des gens contre les exactions coloniales : confiscation des terres, violence, destruction des institutions locales, appropriation des richesses, soumission des autochtones que toutes les nations européennes réaliseront par la suite dans leur impérialisme colonial.

Or, le caractère génocidaire des actions des colons ne fait aucun doute, tant du fait de l’effondrement démographique avéré par les historiens que des témoignages de Las Casas dans son œuvre Très bref relation de la destruction des Indes. Quelques extraits de cette œuvre rappellent le trouble occasionné par la révélation des pratiques des princes chrétiens, éloignés de leur royaume, libres et émancipés des règles religieuses. Avec sagesse, il rappelle en fidélité à Paul III qu’ :

« II n’y a point de nation au monde, pour rudes et incultes, sauvages et barbares […] qu’elles soient, et même parfois proches des bêtes brutes, qui ne puissent être persuadées, amenées et réduites à un ordre policé, et devenir paisibles et pacifiques envers les autres hommes, à condition d’user à leur égard de moyens appropriés et de suivre la voie digne de l’espèce humaine, à savoir amour, mansuétude et douceur, sans jamais s’écarter de cette fin. La raison de cette vérité est celle qu’exposa Cicéron dans les Lois, à savoir que toutes les nations du monde sont faites d’hommes qui tous et chacun ne répondent qu’à une seule définition : ce sont des êtres rationnels. Tous ont leur entendement, leur volonté et leur libre arbitre puisqu’ils sont formés à l’image et à la ressemblance de Dieu. » (Las Casas, 1552)

Et il accuse directement ces chrétiens d’avoir renoncé ou trahi leur foi dans leurs actes en Amérique :

« Alors que les Indiens étaient si bien disposés à leur égard, les chrétiens ont envahi ces pays tels des loups enragés qui se jettent sur de doux et paisibles agneaux. Et comme tous ces hommes qui vinrent de Castille étaient gens insoucieux de leur âme, assoiffés de richesses et possédés des plus viles passions, ils mirent tant de diligence à détruire ces pays qu’aucune plume, certes, ni même aucune langue ne suffirait à en faire relation. Tant et si bien que la population, estimée au début à onze cent mille âmes, est entièrement dissipée et détruite, s’il est vrai qu’il n’en reste pas aujourd’hui douze mille entre petits et grands, jeunes et vieux, malades et valides. »

Il appartient aux chrétiens d’Occident de prendre la mesure de ce que le Pape François perçoit mieux que quiconque du fait de ses origines et pour lequel nous jetons un voile pudique, alors qu’il est question ici de distinguer l’œuvre de Mission évangélique d’une bien plus cynique, agressive et païenne d’un universalisme des Lumières, conquérant, destructeur dont nous devons, me semble-t-il nous distinguer. Les responsables en sont les philosophes des Lumières : Montesquieu, Diderot, Voltaire, Buffon, Locke chez les Anglais ou Kant chez les Allemands. C’est cette confusion qui jette un trouble partout dans le monde contre l’Occident, jusqu’à emporter à tort la chrétienté dont les œuvres et les intentions ne furent pas celles des Lumières qui visaient déjà autre chose, comme aujourd’hui le mondialisme.

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14 commentaires

  1. Il faut aussi rappeler qu’au 19° siècle la droite catholique ou non catholique était farouchement opposée à la colonisation qui a été imposée au pays par une gauche gavée de l’idéologie des Lumières.
    Quand on voit un siècle après le résultat des colonisations pour la France, on peut penser que la droite était plutôt visionnaire, même si le bilan pour les pays colonisés est loin d’être négatif. Seule l’évangélisation des peuples conquis est à mettre à son actif.

  2. Il est exact que , pour la France, ce sont les régimes républicains (et maçonniques) qui ont voulu et gérer la colonisation telle qu’elle s’est passée. L’ancien régime aurait très certainement procédé différemment, comme il l’a fait pour l’assimilation des différentes provinces non françaises et le devenant, au cours des siècles.
    Devant cet état de fait (la colonisation entrepris par la République anticatholique française), l’Eglise a fait ce qu’elle a pu pour christianiser les populations, avec un certain succès en Afrique Noire. Mais la IIIeme République lui a interdit de christianniser l’Algérie, nouvellement conquise (voir les textes de Saint Charles de Foucault).
    Il est vrai aussi que les militaires français, très souvent issus de l’ancienne noblesse, avec un fort reste d’esprit chevaleresque, ont globalement évité les atrocités qui se sont passés dans les colonisations d’autres puissances … Mieux valait pour les populations colonisés être sous le joug de militaires royalistes, que de républicains … la Vendée en sait quelque chose!
    La colonisation du territoire algérois (le pays Algérie n’existait pas) :
    en 1862 : entre 300 000 et 500 000 personnes, une population miséreuse, sous alimentée dont beaucoup de syphilitiques et tuberculeux.
    en 1962 : 130 ans plus tard, au départ des colons français, 12 millions d’habitants, bien nourris et globalement en bonne santé … Ces sont les FAITS démographiques chiffrés!
    Si les colons français l’avaient voulu, ils auraient pu dès le début facilement émiliner les populations autochtones … Ils ne l’ont pas fait Dieu merci!
    Et dire que l’on accuse les colons Français de génocide! Quelle injustice!

    A peu près pareil pour les colonies de l’Afrique noire.
    A remarquer aussi que les colonisations espagnoles et portugaises (donc catholiques), malgré leur “violence”, ont in fine favorisé l’essor démographique des populations (Mexique, Brésil, toute la partie nord de l’Amérique du sud, Philippines, …).

    Concernant les colonisations anglaises (donc “protestantes”), en Amérique du nord, Australie, elles ont fait quasi disparaître les populations indigènes …, ou les ont réduit à peau de chagrin, celles qui ont survécu ont été détruites culturellement (les indiens d’Amérique …). La Tasmanie est connue comme le génocide parfait : aucun survivant de la population indigène d’avant la colonisation anglo-saxonne protestante…
    Seule exception : les Indes, car déjà très fortement peuplées et avec une civilisation multi millénaire qui a pu résister.
    Mais ce sont ces pays anglo-saxons qui donnent des leçons incessantes aux pays latins …

  3. II en est de même avec le mondialisme vis à vis des ‘inutiles’ (pour reprendre leur terme) qu’il faut supprimer….

  4. Il est naturel que notre Sainte Mère l’Eglise revienne sur les fautes du passé et batte sa coulpe à leurs sujets. L’idée même d’examen de conscience ne vient-elle pas d’elle? Je signale cependant qu’il y a eu des esprits éclairés (bien que non-chrétiens) pour s’intéresser également à ce qui arrive aujourd’hui dans ce monde:
    “J’ai commencé à réfléchir à un moment où notre culture agressait d’autres cultures dont je me suis alors fait le défenseur et le témoin. Maintenant j’ai l’impression que le mouvement s’est inversé et que notre culture est sur la défensive vis-à-vis de menaces extérieures, parmi lesquelles figure probablement l’explosion islamique. Du coup je me sens fermement et ethnologiquement défenseur de ma culture.”
    (Claude Lévi-Strauss, Magasine Littéraire, 2003).
    Renoncer aux erreurs du passé est une bonne chose, tant que ça ne sert pas de prétexte aux erreurs d’aujourd’hui. Je n’ai personnellement participé à aucun génocide. J’ai des enfants. Blonds et chrétiens. Ils appartiennent déjà une minorité opprimée dans leur école. Et pas opprimée par les autres enfants, plutôt par les adultes.

  5. j’ai toujours du mal a lire “les lumières” avec une majuscule, alors que ces acteurs ont surtout apporté les ténèbres qui nous enveloppent aujourd’hui !! n’est ce pas leur rendre un hommage immérité?

  6. J’exprime de grosses réserves concernant la participation “des catholiques” aux massacres et exactions. Le lecteur soucieux d’exactitude, de vérité et justice consultera avec profit Jean Guiraud, “Histoire partiale, histoire vraie”, édité au début du XX-ème.
    On peut se rappeler l’évènement de ND de Guadalupe au Mexique (1531), typiquement catholique et soutenu par l’Eglise CONTRE les prétendus catholiques espagnols dont l’unique but était l’enrichissement personnel, à commencer par le gouverneur, contre l’intention de Charles Quint. Ou la célèbre “controverse de Valladolid”. Et plus généralement la tendance nette à la réduction puis abolition de l’esclavage dans les pays colonisés par les catholiques, encore une fois contre la volonté des dominants: voir par exemple Hervé Benoit, “Le chouan du Tanganyika”.
    On pourra retenir l’accusation emblématique de l’inquisition en Espagne après la ‘reconquista’: il s’agissait de protéger les populations contre les razzias effectuées depuis le Sud de la méditerranée avec la complicité de la partie de la population qui pratiquait la dissimulation de ses intentions (faux convertis musulmans et dans une moindre mesure, juifs). En témoigne la somme considérable léguée par Isabelle de Castille aux ordres chargés de racheter les esclaves capturés à ces occasions et revendus sur les marchés arabes.
    La mise en accusation de l’Eglise catholique relève du réflexe des auteurs des crimes qu’il refusent d’assumer. Comme le pyromane accuserait les pompiers des conséquences du feu qu’il a allumé.
    Enfin il est facile de se draper dans sa bonne conscience (supposée) actuelle pour juger des faits commis jadis: c’est exactement ce que dit le Christ aux pharisiens, constructeurs des tombeaux des prophètes assassinés par leurs pères. C’est le cas de l’affirmation sur “les enfants d’amérindiens” évoqués au début. D’une part les maltraitances supposées semblent s’avérer fausses (un article publié ici que je ne retrouve pas) avec un “champ ossuaire” qui ne résiste pas à l’analyse au moins sur le nombre; ensuite il est facile d’accuser des personnes qui font ce qu’elles peuvent avec les moyens dont elles disposent et se trouvent submergées et sans soutien (le pyromane qui accuse le pompier…) et restent humaines: je parierais davantage sur leur salut que celui de leurs accusateurs.

    • PS: j’allais oublier la “Saint Barthélémy”. L’historique des exactions des protestants AVANT le 24 août 1572 est édifiante (le sac de Lyon en mai 1562, la ‘michelade’ de Nîmes, les tortures et massacres commis par les protestants dans les régions qu’ils contrôlaient…) On est en droit d’y voir la raison de leur ‘oubli’ dans l’histoire officielle. Hilaire Belloc (“Les grandes hérésies”) place clairement la doctrine catholique comme vérité du dogme, et toutes les autres comme hérétiques, au même titre que l’islam. A voir les fruits des successeurs de Calvin, on est en droit de lui donner raison.

    • Vous avez bien raison mais malheureusement, toutes les actions des catholiques contre les violences commises à ces époques ne font pas assez l’objet d’un enseignement historique dans nos écoles chrétiennes en particulier et la culpabilité de l’Occident actuellement mise en avant emporte avec elle toute notre civilisation, sans distinction entre les responsables des Lumières et l’Eglise et ses serviteurs. Par contre, concernant les crimes dénoncés par Las Casas, je n’accuserai pas le célèbre dominicain de mensonge. Quant aux enlèvements des enfants amérindiens que j’ai particulièrement étudié, je ne parle pas des morts, mais de la pratique de l’enlèvement est reconnue et établie. Soyons me semble-t-il lucide sur les faits.

  7. Je n’arrive pas à comprendre l’aveuglement idéologique, l’embrigadement, et comment cet aveuglement et cet embrigadement occultent tout effort de pensée.
    J’ai été, dans ma jeunesse, un lecteur assidu et exégète de Diderot. Je l’ai lu avec des yeux de jeune Chrétien. Je n’ai jamais vu dans son œuvre d’attaque contre le Christianisme. Des attaques contre la tartufferie, oui.
    Voulez vous dire que le goût de la connaissance et la curiosité intellectuelle sont contraires à la parole de Jésus?
    Quand Voltaire s’est engagé à fond dans l’affaire Callas, c’était par goût de la justice et de la vérité, alors que l’Eglise catholique était complice de cette forfaiture.
    Certains textes de Rousseau m’ont toujours fait penser à Saint François d’Assise.
    Alors?
    Au contraire de vous, je pense que les lumières sont l’héritage en droite ligne du Christianisme, et que la réaction du clergé de leur époque est tout à fait comparable à la réaction du clergé de l’époque de Jésus.

    Le fait que leur œuvre ait été récupérée par les salopards massacreurs de Chrétiens de la révolution n’a rien à voir.

    • Je vous invite à lire quelques ouvrages sur les origines de l’esclavage, la promotion de la théorie des races et les propos de Voltaire, Montesquieu, Kant en particulier ont fait l’objet d’articles dans des revues de philosophie depuis bien longtemps pour attester du racisme de ces auteurs légitimant le commerce triangulaire, la traite des noirs donc mais aussi l’extermination des populations indignes de s’occuper des terres fertiles. Pour les plus érudits, les travaux sur les Lumières menés par Adorno et Horkheimer ou Jaspers sont dès plus édifiants.

  8. Las Cases était un agitateur , les évêques d’Amérique savaient que les indiens n’étaient en général pas maltraités. Las Cases a été rappelé en Espagne. Les “audiencias” étaient des tribunaux qui protégeaient les propriétés des indiens.
    Ce sont les régimes maçonnique de 19 ème siècle qui ont spolié les indiens.

    Parler de caractère génocidaire de la colonisation est une contre-vérité totale, et rejoint la campagne de calomnies contre la civilisation catholique commencée il y a deux siècles.

    Cet article est tendancieux et regrettable de la part du Salon Beige.

    • Les études démographiques des historiens les plus sérieux évoquent tout de même une destruction de ces populations en Amérique du Sud bien avant le 19e siècle. L’article n’accuse pas l’Eglise bien au contraire et si Charles Quint et le Pape Paul III ont été amené à publier ces textes, c’est peut-être bien qu’il y avait quelque chose sur le terrain. Non ? La littérature historique la plus sérieuse sur ces sujets est très documentée, les thèses nombreuses, et je ne crois vraiment pas que vous puissiez en arriver à cette conclusion en faisant fi du travail historique de centaines de chercheurs depuis des siècles sur ces sujets. Et je ne crois pas tendancieux de rappeler les propos d’un Pape d’une grande sagesse, l’enjeu étant de distinguer la responsabilité des coloniaux inspirés par les Lumières, et ce dès la Renaissance italienne, des chrétiens et missionnaires agissant dans l’esprit de l’Evangile. Et cet enjeu, vu du reste du monde est essentiel pour le futur de l’Occident.

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