Alors que Rama Yade, successivement secrétaire d'Etat aux droits de l'homme puis aux sports, a été nommée ambassadeur à l'UNESCO, le comité international de bioéthique de l'UNESCO a publié un rapport proposant une approche différente de la déclaration des Nations Unies de 2005 contre toute forme de clonage humain. Il propose de changer le terme de clonage, pour le rendre plus acceptable ainsi que différentes options pour réglementer le clonage reproductif humain avec la possibilité d'un moratoire. Il propose :
- de définir le "clonage reproductif" humain comme l'utilisation de la séquence linéaire de nucléotides d'ADN d'un homme existant afin de créer un embryon, implanté dans un utérus afin de produire un bébé humain.
- que l''utilisation des termes "thérapeutique" ou "recherche" soit évitée. Elle doit être remplacée par un terme qui décrit le processus plutôt que l'intention qui le guide, tel que "dérivation de cellules pluripotentes" par transfert nucléaire de cellule somatique, reprogrammation, ou toute autre technologie existante ou à venir.
Si ces définitions sont adoptées, elles contribueront à la confusion en masquant le fait que, dans tous les cas, un embryon humain est créé. C'est une technique connue, aussi connue que celle consistant à nommer le meurtre d'un enfant à naître, "interruption volontaire de grossesse".