La proposition de loi relative au respect de l'animal en abattoir a été examinée le 12 janvier à l'Assemblée nationale. Pour Jean-Frédéric Poisson, il faut « respecter l'animal en abattoir », mais « respecter la vie humaine est prioritaire ».
« Ce texte ne peut pour moi être voté en l'état ». Il refuse
« un Etat qui surveille les moindres faits et gestes de la population et qui s'immisce de plus en plus dans le domaine du privé, nous faisant dériver vers le totalitarisme ».
« Ce que je remets en question, et fortement, c'est le deux poids deux mesures entre le respect de l'animal et celui de l'être humain en début de vie ! ». « Ainsi, il ne faudrait plus essayer de sauver autant que possible les bébés humains dans le ventre de leur mère, mais la protection des fœtus d'animaux serait, elle, une priorité ! »
« Il est temps que notre société revienne à la raison. La cause animale ne peut avoir de fondements réels sans respect de la dignité humaine. Oui les animaux doivent être l'objet d'une attention respectueuse. Mais l'homme aussi, et avant tout ! »