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France : Politique en France

Accéder à l’Elysée : but de tout politicien au détriment du bien commun

Maxime Tandonnet critique dans le Figarovox la cuisine politicienne, gestionnaire de boutiques partisanes au détriment du bien commun. Une critique qu'il adresse à Nicolas Sarkozy, mais qui s'applique à tous les partis :

2"[…] Ainsi, nous constatons tous les jours une faillite du modèle présidentialiste français, fausse et pâle imitation du système américain. Il existe un décalage entre le matraquage médiatique quotidien autour d'un chef de l'Etat supposé détenir tous les pouvoirs et la réalité d'un homme seul et bien loin de l'omnipotence. D'où le triomphe du paraître sur le faire, de l'illusion sur le réel, l'inflation de vanité et de nombrilisme qui gagne l'ensemble de la sphère politique. Accéder ou rester à l'Elysée devient, par effet mimétique, le but suprême de tout politicien national au détriment de la notion de bien commun ou de l'intérêt général. Telle est l'une des causes de notre incapacité à réformer la France et de son décrochage. Je crois en un retour aux fondamentaux de la Ve République, le moins mauvais des systèmes, avec un chef de l'Etat guide de la Nation, au-dessus de la mêlée, du quotidien, et un Premier Ministre qui gouverne au plus près des réalités, sans l'obsession de son image, de sa réelection ou de sa «trace» dans l'histoire, en s'appuyant sur une base collective, celle de sa majorité parlementaire. Le président Sarkozy et les autres candidats ont-ils conscience de l'indispensable transformation de la vie politique française? Je l'ignore… […]

La mégalomanie d'une partie de la classe politique, surtout concernant des gens qui n'ont aucun mérite particulier, n'ont jamais travaillé ni vécu en dehors de ce milieu, m'inspire une répulsion croissante. Sans doute faut-il dans le monde moderne une dose légère de personnalisation de la politique pour lui donner un visage à un moment donné. Mais aujourd'hui, le culte de la personnalité sous toutes ses formes les plus multiples, du côté du pouvoir ou celui des oppositions, frôle la démesure. A quoi sert-il sinon divertir l'opinion du néant des idées et de l'action? […]"

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