Aux âmes citoyens ! est le cri du coeur de Natalie Saracco pour faire aimer le Sacré-Coeur de Jésus. Après sa conversion racontée dans Pour ses beaux yeux, la cinéaste Natalie Saracco, avec toute la fougue des nouveaux convertis, veut réveiller les consciences pour l’amour du Bon Dieu, mais en ne niant en rien le terrible combat que nous oppose celui qui veut notre perte, l’homicide depuis l’origine, Satan. Loin donc d’un ouvrage dégoulinant de bons sentiments dans une ambiance de bisounours, Natalie Saracco, à force de citations tirées de l’Ecriture Sainte, du Livre de Daniel à l’Apocalypse, et aussi de bons mots, dévoile cette bataille acharnée de “l’e.monde”.
Dans un chapitre intitulé “le double scandale de la Croix ou le poison dans le bonbon”, l’auteur écrit ainsi :
“La manipulation est un exercice de style dans lequel le Père du Mensonge excelle. Mais pas n’importe laquelle : “La manipulation bienheureuse.” Celle-ci consiste à pousser les pauvres créatures que nous sommes sous le couvert de prétendus bons sentiments, à offenser le Tout-Puissant. “L’enfer pavé de bonnes intentions.” Afin d’apaiser les nombreuses tensions liées aux religions, le chrétien, nouvel Adam, cherche à se substituer à Dieu. Il se projette non plus en artisan de paix, mais en maître de cérémonie. “Le Vizir à la place du Vizir.” Ce n’est plus le règne de Dieu qui apporte la paix mais le règne de l’Homme-Dieu. Pour cela, il suffit de réduire Jésus-Christ : on garde Jésus et on sucre le Christ ! Afin d’être en harmonie avec les autres, cela va sans dire. Voici comment en deux coups de cuillère à pot et trois coups de fourche, le Démon nous met “in the Pocket” ! Le Père du Mensonge se faufile dans ce filet de charité pour nous faire purement et simplement renier le Christ. Du reste, est-ce vraiment de la charité ou bine de la lâcheté ? Le dialogue inter religieux est indispensable – et particulièrement en ces temps électriques – mais gare aux dérives souterraines cherchant à occulter le Fils de Dieu pour le mettre au rang de simple prophète. Tout cela par “amour” et par “générosité” afin de ne pas heurter bos frères d’autres confessions. Voilà un exemple-type du “poison dans le bonbon” dont Satan nous abreuve. Ce n’est pas en gommant le Christ Rédempteur que nous allons apaiser les tensions. Bien au contraire. En faisant cela, nous pactisons avec le Diable et lui donnons davantage de force. En coupant la tête du Christ, dont l’Eglise est le corps, nous livrons l’Eglise à l’Ennemi sur un plateau comme Hérode l’a fait jadis avec le tête de Jean le Baptiste. Le dialogue inter religieux doit être recardé à la Lumière de l’Esprit Saint dans l’Eglise. Et l’Eglise, c’est le Christ et le Christ, c’est Dieu fait Homme. […] On se réfère à l’Eglise, on est bien content d’être sauvé par le Christ mais en même temps, on “planque” le Fils de Dieu, l’nique porte qui mène jusqu’au Père ?
Et dans un autre chapitre, elle ose cette impertinence… :
“Un curieux vent de sable, de modes et de pensées, souffle sur la barque de saint Pierre. L’Eglise couve une embolie pulmonaire d’une rare envergure : minimiser le Christ Rédempteur. Réduire le Verbe de Dieu à celui de “ponctuation”. La question posée par le Christ sur l’état de la foi à Son retour concerne en premier les chrétiens. Chers frères et soeurs, c’est l’heure du bilan. Un check-up de l’âme s’impose – profitons tant qu’il nous en reste une ! “France, qu’as-tu fait de ton baptême ?” Cette interrogation s’étend au monde entier : “Chrétien, qu’as-tu fait de ton Christ ? ” La question nous est adressée à tous, qui que nous soyons. Pape, cardinaux, évêques, prêtres diacres, religieux, consacrés ou bien brebis de base.