Il faut que cela serve à quelque chose d'assassiner les "personnes inutiles" :
"Les Pays-Bas s’apprêtent à établir un protocole de donation d’organes après euthanasie, ce qui devrait multiplier les possibilités de prélèvement d’organes vitaux sur des personnes ayant choisi le moment de leur mort. En codifiant cette procédure, on entend à la fois aider les candidats à l’euthanasie à donner du « sens » à leur mort, et faciliter une pratique qui reste extrêmement marginale dans le premier pays au monde à avoir légalisé l’euthanasie : on compte 6 cas en 16 ans. (Par exemple : celui-ci.)
Marginale ou pas, la pratique de l’utilisation du corps d’une personne dont la mort a été programmée est évidemment dans la logique de l’euthanasie légale. C’est tellement évident que personne ne semble se poser de questions « éthiques » sur le don d’organes couplé à une euthanasie : on ne s’inquiète que du « comment ». Il est vrai que la transgression première – qu’un médecin puisse procurer volontairement la mort alors qu’il est censé soigner – fait sauter toutes les barrières, à brève ou à longue échéance. […]"