Caroline Parmentier raconte dans Présent cette histoire abominable :
"Un bébé de 18 mois a été frappé à mort. Chez sa nourrice. Les faits se sont déroulés à Goussainville (Val-d’Oise). La nourrice était sortie en laissant les enfants qu’elle gardait à son mari et à son fils de 13 ans. Ce qu’elle n’a absolument pas l’autorisation de faire et ce que font à peu près toutes les « assistantes maternelles ». Le fils de la nourrice a commencé à frapper le bébé de 18 mois parce qu’il « refusait d’arrêter de sucer son pouce ». Il a reconnu lui avoir donné des gifles et des coups de pied. L’enfant est mort quatre jours plus tard à l’hôpital. Voilà les « dégâts collatéraux » d’un système où l’on dépense beaucoup plus d’argent dans des systèmes de garde antinaturels que pour donner un véritable choix financier aux mères qui souhaitent garder leurs enfants.
D’autres exemples le montrent : le statut d’assistance maternelle agréée n’est en aucun cas une garantie sûre notamment en matière de conjoint ou de progéniture de ladite nourrice. La demande est telle aujourd’hui pour les gardes d’enfants que certains responsables de crèche familiale (système de nourrices dépendant de la mairie) disent ne pas pouvoir être trop « regardants » (sic). Avoir un conjoint alcoolique au dernier degré ou un fils déjà inquiété pour attouchement sur mineurs ne sont pas des éléments rédhibitoires pour garder aujourd’hui des enfants. Deux cas vécus. En région parisienne."
Amédée
Oui les nourrices sont un problème.
Mais l’éducation des mères est en cause également.
Il faut voir le nombre de mères cathos qui laissent leurs nouveaux nés seuls à la maison pour aller au bridge, au cours de tapisserie ou ailleurs est très élevé…
Il ne faut pas s’étonner ensuite des morts subites et de ce genre de choses tristes.
faubigne
Attention à ne pas instrumentaliser ce type de drame, isolé Dieu merci ; que je sache, les mamans au foyer n’hésitent pas à recourir à des baby sitters et la bonne volonté et une éducation cathos ne font pas non plus toute la compétence…Et nous avons beau être vigilantes, nous ne sommes pas nous mêmes à l’abri de l’accident domestique.