Tandis que le gouvernement finance une vaste campagne de promotion de la contraception, l’Alliance pour les droits de la Vie rappelle que cette
nouvelle campagne est un copier-coller de politiques de prévention qui n’ont pas su éviter l’IVG à trop de femmes dans notre pays. Or, nous savons que les plus jeunes se montrent insensibles à ces injonctions hygiénistes des pouvoirs publics.
A l’Alliance, nous sommes chaque jour témoins des drames humains causés par l’avortement à cause d’une confiance aveugle dans la contraception. Nous constatons une fois de plus que les grands absents de la politique de prévention de l’IVG demeurent l’éducation affective et à la responsabilité dans le domaine de la sexualité et l’aide concrète aux femmes de tous âges confrontées à des grossesses difficiles ou imprévues.
L’Alliance pour les Droits de la Vie tient à préciser qu’il n’est pas juste de présenter au public comme exclusivement contraceptives des méthodes comme le stérilet ou la pilule Norlevo (dite du lendemain) dont les fabricants précisent qu’elles peuvent supprimer la vie déjà conçue et de dénigrer systématiquement les méthodes naturelles modernes qui font leurs preuves dans de nombreux pays.
L’Alliance pour les Droits de la Vie préconise deux moyens pour que diminue le recours à l’avortement :
- La formation des jeunes à la responsabilité affective et sexuelle ;
- le soutien aux solutions alternatives à l’avortement en cas de grossesse imprévue ou difficile.
M.
Il faut surtout :
– rétablir le lien naturel (et voulu par Dieu) entre acte conjugal et procréation, lien brisé par la mentalité contraceptive généralisée (mentalité enseignée dans les écoles dès le plus jeune âge, au mépris de la morale et du droit des parents d’éduquer les enfants dans le cadre de la morale) ;
– expliquer aux jeunes que cet acte s’accomplit exclusivement dans le mariage ;
– que la contraception n’étant pas efficace à 100 %, une grossesse peut toujours survenir (…et une MST), et donc les filles (et les garçons responsables…) doivent repousser avec force les propositions.
Boris
@ M. :
La pilule est (malheureusement) efficace à 100%.
Mais l’INSERM a mis en évidence lors de plusieurs études que les grossesses “imprévues” n’était le résultat d’une déficience du contraceptif ni d’un manque d’information.
Vous rendez-vous compte ? Ni dysfonctionnement du contraceptif, ni méconnaissance de la contraception !
Mais une femme qui prend la pilule, a un jour ras le bol de la prendre et aimerait savoir à quoi son corps est “prédestiné”. Alors elle oublie inconsciemment de prendre sa pilule.
Mais son entourage ne veut pas de cet enfant : parents, copain, patron, …
On voit bien alors que la solution, en échec depuis tant d’années, n’est pas dans l’éducation à la contraception et le bourrage de crane sur ce sujet.
Les jeunes ont besoin d’apprendre que l’amour n’est pas un sentiment de plaisir mais un don de soi, même quand le plaisir commande de faire le contraire de ce que l’amour demande.
romain
Préoccupons-nous des “solutions alternatives à l’avortement” car elles sont trop rares !
A quand de l’argent public pour des centres qui aideront les futures mères en grande difficulté, seules la plupart du temps, où elles pourront trouver le cadre rassurant dont elles ont besoin ?