Lu dans Le Figaro Madame :
"Les candidats du Parti socialiste, du Front de gauche et d’Europe Écologie-Les Verts défendent un remboursement à 100 % de l’IVG. À l’inverse, la candidate du Front national Marine Le Pen envisage son déremboursement si la situation budgétaire l’exigeait. Ceci afin de privilégier les actes médicaux « qui ne peuvent pas être évités ». Sur la question de l’accès effectif à l’IVG, François Hollande, Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly s’accordent sur la réouverture des centres fermés suite à la loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoires) de juillet 2009. Les candidats PS et Front de gauche vont plus loin en imposant la présence d’un centre IVG dans chaque établissement hospitalier. Nicolas Sarkozy a pour sa part évoqué dans une interview à Marie Claire une évolution des capacités d’accueil dans les centres IVG «pour qu’elles correspondent au mieux aux besoins des femmes». Par ailleurs, François Bayrou, tout en insistant sur la nécessité d’améliorer la prévention, estime que le droit à l’IVG n’est pas menacé en France. […]
Trois candidats proposent des mesures pour faciliter l’accès effectif à la contraception. Pour Eva Joly, il s’agit de la rendre gratuite pour les jeunes et remboursée à 100 % pour les autres assurés sociaux. Elle envisage par ailleurs, la création d’un « chèque santé » de 200 euros par an pour les 16-25 ans. Enfin, elle souhaite élargir le Pass’ contraception à l’ensemble du territoire. Jean-Luc Mélenchon est tout aussi favorable à cette dernière mesure. […] François Hollande s’est, lui, prononcé pour la gratuité de la contraception pour les mineures, et ceci même en dehors des centres de planification. […] Enfin, si François Bayrou n’aborde pas ce point dans son programme, il a déclaré dans une interview à Marie Claire : « Je pense que le développement de la contraception est un des moyens de lutte contre les traumatismes de l’IVG. »
[…] Nicolas Sarkozy […] insiste donc sur la nécessité d’un « effort de communication et d’information massifs, en (s’)appuyant sur les personnels soignants en milieu scolaire, les réseaux associatifs et, bien sûr, les parents »."