Paradoxe des militants de l'avortement pointé par Jeanne Smits :
"Un rapport de la FIDH, en partenariat avec la ligue sénégalaise des droits de l’homme et la Raddho assure que l’interdiction de l’avortement au Sénégal « met la vie des femmes en danger ».
Paradoxe : dans ce pays, l’avortement est justement autorisé lorsque la vie de la mère est en danger. Pour la FIDH, cela ne suffit pas : les cas de viol et d’inceste doivent aussi être prévus dans ce pays où les femmes qui avortent encourent deux ans de prison.
En fait la FIDH – comme dans tous les pays où il a été fait campagne pour la légalisation de l’avortement – voudrait au fond voir légalisé l’avortement tout court puisque l’avortement clandestin se pratique « dans les pires conditions » au Sénégal. « 8 à 13 % » des décès maternels y sont liés, selon le rapport de la FIDH.
Celle-ci affirme ne pas demander la légalisation de l’avortement au Sénégal, « mais seulement d’autoriser l’avortement pour ces cas de viol et d’inceste ; c’est bien le minimum », affirme Aboubacry Mbodju de la Rencontre afrircaine de défense des droits de l’homme.
De qui se moque-t-on ? Si l’avortement clandestin est ce qui cause les morts maternelles, ce n’est pas son autorisation dans ces cas de viol et d’inceste qui va sensiblement faire baisser leur nombre."