Epargner la souffrance d'un bébé en le tuant, ce raccourci est une idée qui progresse dans les milieux de la pensée médicale. Il serait en effet préférable d'en finir rapidement – et de façon radicale – avec un bébé qui souffre en l'euthanasiant, ce qui permettrait d'abréger la souffrance des parents. Ces "eutha-nazis" préfèrent tuer le bébé tout de suite plutôt que de lui faire subir la "sédation terminale", qui prive la personne d'eau et de nourriture et provoque une mort lente mais certaine. Entre deux maux… (le blog de Jeanne Smits)
Et l'idée d'accompagner le bébé vers sa mort naturelle, en faisant tout pour lui épargner autant qu'on peut de souffrir, ce n'est pas possible ? C'est pourtant le but recherché par les soins palliatifs. Mais sans doute est-ce trop contraignant, sans doute cela coûte trop cher, en temps, en attention, en amour, quoi. "Tu ne tueras pas", c'est pourtant facile à comprendre, non ?